Les origines historiques de la monnaie papier et de son lien avec Marco Polo et sa visite à la cour de Kubilaï Khan en Chine en 1274 prétend que Polo a probablement découvert la première monnaie papier lors de sa visite, qui est considérée comme le précurseur de la monnaie papier moderne. Le texte note également que si le monde occidental, en particulier les pays anglo-saxons comme l’Angleterre et les États-Unis, ont longtemps dominé le monde financier, ce sont en fait les Chinois qui ont développé la monnaie papier. La volonté actuelle de la Chine est de retrouver son leadership dans le monde financier et de mettre fin à l’hégémonie du dollar américain, le président chinois Xi Jinping travaille à établir le renminbi (qui signifie « monnaie du peuple ») en tant que monnaie internationale. Il existe en fait une certaine rivalité entre la Chine et les États-Unis, et du fait que la Chine est déjà la deuxième plus grande puissance du monde derrière les États-Unis et la deuxième plus grande économie et le plus grand exportateur. Certaines personnes croient que la Chine travaille à mettre fin au règne du dollar américain en tant que monnaie dominante du monde car cela dépend de l’état actuel de la monnaie chinoise, le renminbi, par rapport à son importance internationale et à son utilisation, mais  malgré le statut de la Chine en tant que deuxième plus grande économie du monde, le renminbi détient encore un pourcentage relativement faible des réserves mondiales (2,66%) et n’est pas largement utilisé dans les transactions internationales. Cependant, l’utilisation du renminbi a augmenté ces dernières années en raison de la puissance économique croissante de la Chine et de la volonté du gouvernement de mettre fin à la domination du dollar américain car  la Chine a déjà dépassé les États-Unis en tant que premier importateur mondial de pétrole et il y’a clairement  une différence entre le renminbi et le yuan puisque le renminbi est le nom de la monnaie tandis que le yuan est son unité de dénomination, de la même manière que « once » est l’unité de dénomination pour l’or. 

L’histoire de l’hégémonie du dollar américain, est liée à ce qu’on appelle le pétrodollar. Suite à la Seconde Guerre mondiale et aux accords de Bretton Woods de 1944, le dollar est devenu la monnaie de référence mondiale, utilisée dans près de 60% des réserves de changes des banques centrales du monde entier. Cependant, en 1971, Richard Nixon a annoncé la fin de la convertibilité du dollar et des accords de Bretton Woods, ce qui a porté atteinte à la confiance des autres pays dans le dollar. Cette décision a également été liée à la guerre de Corée, la guerre du Vietnam et l’augmentation des dépenses publiques, qui ont entraîné une émission de dollars en excès par la Réserve fédérale.

Au cours des années 1970, les États-Unis et l’Arabie saoudite ont convenu que tous les achats de pétrole seraient effectués en dollars, cela allait donner un avantage considérable au billet vert. C’est ce qu’on appelle « pétrodollar ». Cette mise en place a permis de consolider l’hégémonie du dollar en tant que monnaie de référence mondiale, car le marché pétrolier est le plus grand marché de matières premières de la planète. En échange de cet avantage, l’Arabie saoudite et d’autres États arabes ont obtenu l’assurance et la protection des États-Unis. En outre, cela a placé les pays producteurs de pétrole dans une situation où leurs réserves de dollars américains étaient largement excédentaires, ils ont donc dû « recycler » ces dollars en investissant dans d’autres pays ou en achetant des produits américains.

Grâce au  système des pétrodollars qui a donc permis aux États-Unis de consolider l’hégémonie de leur monnaie en s’assurant que tous les achats de pétrole dans le monde seraient effectués en dollars. Cela a eu un impact considérable sur l’économie mondiale, car le pétrole est le plus grand marché de matières premières de la planète à l’heure actuelle, mais nous allons voir ultérieurement que cela va changer après 2023.

Les pays producteurs de pétrole se sont retrouvés avec des réserves de dollars américains excédentaires, qu’ils ont dû « recycler » pour éviter de subir un coût d’opportunité. En échange de ces accords, l’Arabie saoudite et d’autres États arabes et membres de l’OPEP ont obtenu l’assurance et la protection des États-Unis, notamment en matière de sécurité et de politique étrangère. Cela a également permis aux États-Unis de maintenir un certain contrôle sur les cours du pétrole, car ils avaient le pouvoir de manipuler la valeur du dollar pour influencer les prix.

Il est important de noter que cette situation n’est pas sans conséquences pour les autres pays. Les pays qui importent du pétrole doivent payer en dollars, ce qui les force à maintenir des réserves de dollars pour pouvoir effectuer ces transactions. Les pays qui ne produisent pas de pétrole sont également impactés, car ils doivent également maintenir des réserves de dollars pour pouvoir échanger avec les pays producteurs de pétrole.

L’hégémonie actuelle et historique du dollar donc elle réside notamment dans ce qu’on appelle le « pétrodollar » mais comment ? 

Suite à la Seconde Guerre mondiale et les accords de Bretton Woods de 1944, le dollar est devenu la monnaie de référence mondiale. En 1974, les Etats-Unis et l’Arabie saoudite ont convenu que tous les achats de pétrole seraient effectués en dollars. Le pétrole étant le plus grand marché de matières premières de la planète, cela a donné un avantage considérable au billet vert américain. En échange, l’Arabie saoudite et d’autres Etats arabes ont obtenu l’assurance et la protection des Etats-Unis.

Cette situation a permis aux États-Unis d’être inondés d’argent et de pétrole bon marché, et a augmenté la demande de dollar au niveau international, soutenant la valeur du billet vert qui faisait office de référence pour le commerce mondial. Cela a également permis aux Etats-Unis d’augmenter les dépenses publiques et d’imprimer plus d’argent sans générer d’inflation. Le système du pétrodollar offre donc des avantages immédiats aux Etats-Unis tels qu’une augmentation de la demande mondiale de dollars américains et de titres de créance américains, ainsi que la possibilité d’acheter du pétrole avec une monnaie qu’ils peuvent imprimer à volonté.

Cependant, avec les Chinois qui deviennent les plus grands importateurs de pétrole au monde, ils espèrent changer cette situation et imposer leur monnaie comme l’une des principales monnaies utilisées dans les transactions. C’est ainsi qu’est né le « petroyuan » avec un projet sur lequel le gouvernement chinois travaille avec acharnement pour établir le Petroyuan et imposer sa monnaie comme référence mondiale.

La Chine peut désormais commencer à influencer les prix mondiaux du pétrole, et par extension, les échanges commerciaux en général. Elle peut également devenir un acteur clé dans la fixation des prix et la détermination des tendances dans le marché pétrolier mondial. Le pétro dollar américain étant en perte de vitesse, le Petroyuan pourrait devenir une alternative crédible et une menace pour l’hégémonie économique des États-Unis. Cependant, il est important de noter que pour que cela se produise, la Chine doit continuer à renforcer sa position économique et militaire dans le monde, tout en augmentant la liquidité et la confiance dans sa monnaie, mais ce passage au petroyuan ne pourra pas se faire malheureusement sans passer par la case conflit militaire ou politique.

Sans oublier qu’il existe une relation et des accords entre la Chine et la Russie en ce qui concerne la mise en place du petroyuan. En juin 2017, les banques centrales de Chine et de Russie ont signé un accord sur la mise en place d’un système de paiement alternatif aux dollars américains pour les transactions pétrolières. Cela permettait aux deux pays de passer outre les sanctions et autres pressions que les États-Unis pourraient leur imposer en utilisant l’hégémonie du dollar. Cela a également permis à la Chine de diversifier ses sources d’approvisionnement en pétrole et à la Russie de diversifier ses canaux de vente de pétrole.

L’établissement du petroyuan et l’utilisation croissante de la monnaie chinoise pour les transactions pétrolières ont des conséquences importantes pour l’économie mondiale. Tout d’abord, cela permet aux pays producteurs de pétrole de diversifier leurs réserves de devises étrangères en incluant davantage de yuan. Cela peut également les aider à contourner les sanctions et autres pressions économiques imposées par les États-Unis, qui ont traditionnellement exercé une grande influence sur les transactions pétrolières en utilisant le dollar américain.

De plus, le fait que la Chine soit devenue le plus grand importateur de pétrole au monde et qu’elle cherche à utiliser sa propre monnaie pour les transactions pétrolières pourrait entraîner une augmentation de la demande de yuan sur les marchés financiers mondiaux. Cela pourrait également contribuer à accroître l’influence économique et politique de la Chine dans le monde, en réduisant la dépendance des autres pays envers le dollar américain et en augmentant la liquidité de la monnaie chinoise.

Enfin, cela pourrait également avoir un impact sur les relations économiques entre la Chine et les autres pays producteurs de pétrole, comme la Russie, l’Iran ou le Venezuela, qui peuvent désormais échanger leur pétrole contre des yuans et des contrats à terme sur le pétrole libellés en yuans, ce qui pourrait renforcer leurs relations économiques et géopolitiques.

Donc, la Chine est en train de mettre en place des stratégies pour devenir le leader mondial de l’énergie en utilisant sa monnaie, le Yuan, pour acheter du pétrole. Elle a conclu des accords avec des pays producteurs de pétrole tels que la Russie, l’Iran et le Venezuela, et a également lancé des contrats à terme et des options sur le pétrole libellés en yuan, adossés à l’or pour augmenter la confiance des investisseurs. Cependant, cela ne sera possible que si la Chine donne plus de liberté et d’accès aux investisseurs étrangers, ainsi qu’une plus grande sécurité juridique. Si elle réussit, cela pourrait avoir un impact énorme sur l’économie mondiale en remettant en question l’hégémonie du dollar et en imposant le yuan comme une des principales monnaies utilisées dans les transactions internationales.

Il y a eu une révolution dans le système monétaire international au cours des dernières années, et cela a conduit à des questions sur le rôle de la monnaie de réserve du dollar. Il y a dix ans, le système était assez simple : les États-Unis ont fait des déficits et les Chinois ont financé ces déficits, mais cela a changé depuis 2003. Les États-Unis continuent de faire des déficits, mais il y a eu une augmentation de l’endettement extérieur, qui a conduit à des inquiétudes sur la soutenabilité de la dette et la valeur du dollar. Les investisseurs commencent à se poser des questions sur le système monétaire international et sur la menace potentielle sur le rôle de la monnaie de réserve du dollar. Les économistes et les analystes s’inquiètent que cela puisse entraîner une réévaluation du dollar et une perte de confiance dans la monnaie américaine, ce qui pourrait avoir des conséquences économiques graves à l’échelle mondiale. Il est donc important de surveiller de près l’évolution de la situation pour comprendre les implications à long terme pour le système monétaire international qui est en constante évolution et il a considérablement changé au cours des dix dernières années. Il y a dix ans, il était relativement simple : les États-Unis ont généré des déficits budgétaires et les Chinois ont financé ces déficits en achetant des obligations du Trésor américain. Cependant, cette situation a évolué au fil des ans.

En raison de l’augmentation du déficit commercial américain et de l’endettement croissant des États-Unis. 

En outre, la Chine, qui est devenue le principal importateur de pétrole, a mis en place des contrats à terme sur le pétrole libellés en yuan, ce qui pourrait également contribuer à la montée en puissance de la monnaie chinoise. Cela pourrait également pousser d’autres pays producteurs de pétrole, comme l’Arabie Saoudite, à accepter des ventes en petroyuan pour éviter de perdre des parts de marché. 

Enfin, il est important de noter que la Chine est en avance dans la mise en place d’un yuan numérique qui pourrait accélérer son déploiement avec les Jeux olympiques d’hiver. Il est possible que l’émergence d’une monnaie numérique chinoise, combinée à la démondialisation, puisse nuire au dollar et à son rôle de monnaie de réserve mondiale.

En somme, même si le dollar reste la monnaie de réserve dominante, il y a des inquiétudes croissantes sur son avenir à cause de la dette extérieure américaine, l’augmentation de la puissance économique de la Chine et l’émergence de nouveaux instruments financiers comme le petroyuan. Les investisseurs devraient donc être conscients de ces défis potentiels et suivre de près l’évolution de la situation.

Il est vrai que les Chinois ont réduit leur achat de dollars ces dernières années, en partie en raison de la croissance de leur propre économie et de leur monnaie qui s’est renforcée, mais aussi en raison de la montée des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Cependant, il est important de noter que la Chine continue d’être l’un des plus grands détenteurs de la dette américaine.

En ce qui concerne les autres acheteurs de dollars, je tiens à préciser que les pays de l’OPEP ont réduit leurs achats de dollars, mais cela est principalement dû à la baisse de la demande de pétrole, plutôt qu’à une réduction de leur confiance dans la monnaie américaine. Il est vrai que les investisseurs européens ont pris une plus grande part de l’achat de dollars, mais cela est principalement dû à la croissance économique de l’Europe et à la politique monétaire accommodante de la Banque centrale européenne.

En conclusion, le système monétaire international est en train de changer, avec de nouveaux acteurs qui prennent de plus en plus d’importance et de nouveaux défis qui se posent. Cependant, le dollar reste la principale monnaie de réserve dans le monde Mais je crains que cela ne va pas durer après 2023, pour les mêmes raisons évoquées auparavant.Ce qui pourrait éventuellement, créer une crise boursière qui ne concerne probablement pas l’or étant donné qu’il est   l’unique réserve mondial de référence. 

Il est important de noter que la Chine a été l’un des principaux acheteurs de bons du Trésor américains pendant de nombreuses années, permettant aux États-Unis de financer leur déficit budgétaire. Cependant, cela a commencé à changer au cours des dernières années, avec la Chine réduisant ses achats de bons du Trésor américains. Cela est dû à une combinaison de facteurs, notamment des tensions commerciales croissantes entre les deux pays, ainsi qu’à une réduction de la demande de dollars de la part de la Chine, car elle cherche à diversifier ses réserves de devises étrangères.

Les autres acteurs économiques, tels que les pays de l’OPEP, ont également réduit leurs achats de bons du Trésor américains, bien que pour des raisons différentes, comme la baisse de la demande de pétrole et la réduction de leurs propres déficits budgétaires.

En revanche, l’Europe, et en particulier la zone euro, ont augmenté leurs achats de bons du Trésor américains, ce qui permet aux États-Unis de financer leur déficit budgétaire. Cela est dû à une combinaison de facteurs, notamment une économie en croissance stable et une politique monétaire accommodante de la part de la Banque centrale européenne, mais aussi pour des raisons de partenariats économiques..

Donc aujourd’hui, le système monétaire international est en train de changer, car les principaux acheteurs de dollars, comme la Chine et le Japon, ne sont plus en train d’acheter autant de dollars qu’avant pour financer le déficit extérieur des États-Unis. Les pays de l’OPEP ont moins de dollars à dépenser, car les prix du pétrole ont chuté ces dernières années. De plus, la Chine et le Japon ont moins besoin de dollars pour financer leur propre croissance économique, car ils ont moins de déficits extérieurs qu’avant.

En conséquence, c’est l’Europe, en particulier la zone euro, qui est devenue l’acheteur principal de dollars pour financer le déficit extérieur des États-Unis. Cela a des conséquences importantes pour les marchés financiers, car si l’Europe cesse d’acheter des dollars, cela pourrait causer une forte baisse de la valeur du dollar et une hausse des taux d’intérêt. Cela pourrait également avoir un impact sur les exportations américaines, car le dollar serait plus cher pour les acheteurs étrangers. 

Donc, en raison de la chute de l’achat de dollars par la Chine et d’autres pays, c’est principalement l’Europe, en particulier la zone euro, qui finance le déficit extérieur des États-Unis. Cela a des conséquences importantes pour le système monétaire international car cela signifie que le dollar n’a plus la même sécurité qu’auparavant. En effet, lorsque des pays achetaient des dollars pour financer le déficit américain, cela signifiait qu’ils avaient confiance dans la monnaie américaine et dans l’économie américaine. Mais maintenant que ces achats diminuent, cela signifie que cette confiance s’amenuise et que le dollar perd de sa valeur.

Cela a des conséquences sur les taux d’intérêt et les taux de change, mais aussi sur les investissements et les échanges commerciaux entre les différents pays. Cela peut également entraîner des tensions sur les marchés financiers mondiaux et une instabilité économique. Il est donc important de surveiller cette tendance et de voir comment elle évolue à l’avenir.

La dette nette des états unis est passée de 7.9 trillion de dollars en 2019 à plus de 21 trillions en 2020. Cela signifie que les Etats-Unis ont augmenté leur dette extérieure de plus de 13 trillions de dollars en seulement deux ans. Cette augmentation de la dette extérieure est due principalement au stimulus économique massif mis en place pour faire face à la crise économique causée par la pandémie de COVID-19.

En même temps, les principaux acheteurs traditionnels de la dette américaine, tels que la Chine et le Japon, ont réduit leurs achats de bons du Trésor américains. Les pays de l’OPEP, qui ont été traditionnellement des acheteurs importants de la dette américaine, ont également réduit leurs achats de bons du Trésor américains.

Le fardeau de financer le déficit extérieur des Etats-Unis repose désormais principalement sur les épaules des investisseurs européens, en particulier ceux de la zone euro. Cela a conduit à des questions sur le rôle de monnaie de réserve du dollar et sur la solidité du système monétaire international dans son ensemble. Il est possible que cela puisse entraîner une réévaluation des monnaies et une réallocation des réserves de change au niveau mondial. Il est important de noter cependant que cela ne signifie pas nécessairement la fin de l’hégémonie du dollar en tant que monnaie de réserve, mais il est important de surveiller cette tendance pour les investisseurs et les gouvernements.

Les récentes tendances des marchés financiers montrent que l’achat de dollars comme monnaie de réserve est en train de changer. Auparavant, la Chine était un acheteur important de dollars, mais ils ont considérablement réduit leur achat de dollars. Les Japonais et les pays de l’OPEP ont également réduit leurs achats de dollars. Aujourd’hui, l’acheteur principal de dollars dans le monde est l’Europe, en particulier la zone euro. Cela signifie que les Allemands, entre autres, sont les principaux financeurs du déficit extérieur des États-Unis. Cette tendance soulève des questions sur le système monétaire international et sur le rôle de la monnaie de réserve du dollar. Cette augmentation de l’endettement extérieur des États-Unis peut avoir des conséquences importantes sur les marchés financiers à l’avenir. Nous devons tous surveiller de près ces tendances pour comprendre les risques et les opportunités qui se présentent.

L’endettement extérieur des États-Unis est un sujet qui suscite de plus en plus d’inquiétude chez les investisseurs et les économistes et la dette nette des États-Unis est passée de 70% du PIB, et elle augmente de manière verticale, ce qui signifie qu’elle devrait dépasser une année de PIB de dette assez rapidement. Cette situation est due à un déficit budgétaire croissant, qui est le résultat d’une politique de relance budgétaire importante et d’une baisse des recettes fiscales en raison de la pandémie de COVID-19.

Le fait que les acheteurs de dollars se raréfient est également un sujet de préoccupation. Les chinois ont vendu une partie de leurs réserves de dollars, les japonais en ont également vendu, et les pays de l’OPEP ont également réduit leurs achats de dollars. Aujourd’hui, l’acheteur principal de dollars dans le monde reste l’Europe, et en particulier la zone euro, qui finance le déficit extérieur des États-Unis.

Ce qui soulève des questions sur le rôle de la monnaie de réserve du dollar à l’avenir. Les investisseurs et les économistes se demandent si les européens vont continuer à acheter des dollars et si le système monétaire international est menacé par cette situation. J’imagine bien que les grands spécialistes et économistes américains et européens redoutent cette situation et ils ont probablement déjà préparé la suite qui pourrait être une monnaie virtuelle en dollars, plus puissante et plus dominante au niveau international.

Il est important de noter que cette situation est très différente de celle d’il y a dix ans, où les États-Unis faisaient des déficits et les chinois finançaient ces déficits. Il est donc important pour les marchés financiers de surveiller de près cette situation afin de comprendre les implications potentielles pour l’économie mondiale.

Cela pose des questions sur la capacité des États-Unis à continuer à financer leur dette à des taux d’intérêt faibles, étant donné que les acheteurs de dollars sont devenus moins nombreux et que leur endettement extérieur augmente. Il y a également des inquiétudes sur le rôle de monnaie de réserve du dollar, car si les acheteurs de dollars continuent de diminuer, cela pourrait entraîner une baisse de la demande pour le dollar et une baisse de sa valeur. Il est important de noter que cela pourrait avoir des conséquences sur les échanges commerciaux et les investissements internationaux et pourrait également affecter la croissance économique mondiale.

Il est possible que la France soit concernée par les conséquences de l’accroissement de la dette extérieure des États-Unis, car comme mentionné précédemment, c’est principalement la zone euro qui finance actuellement le déficit extérieur des États-Unis. Cependant, il est difficile de prédire exactement comment cela affecte la France spécifiquement, car cela dépendra de nombreux facteurs économiques et politiques. Il est important de noter que si les acheteurs de dollars en Europe, y compris en France, décident de ne plus acheter autant de dollars, cela pourrait entraîner une baisse de la valeur du dollar et une augmentation des coûts pour les importations américaines, ce qui pourrait avoir un impact sur l’économie française, Européenne et américaine en même temps, cela pourrait aussi signifier une opportunité pour les exportations françaises vers les États-Unis. Nous devons donc également suivre les tendances économiques et les développements politiques pour comprendre l’impact potentiel sur la France.

Le paradoxe de Triffin:

Le paradoxe de Triffin est un concept qui se concentre sur le rôle dominant du dollar en tant que monnaie de réserve internationale. Les réserves de change du monde représentent environ 61 à 62% du dollar, mais cette part a diminué au fil des ans. Cependant, les États-Unis ont profité de ce statut en se finançant facilement grâce à l’achat de dollars par les autres pays. Cela a été qualifié de « privilège exorbitant » par le président français Valéry Giscard d’Estaing dans les années 1970. Aujourd’hui, nous sommes toujours dans cette situation où les États-Unis continuent à profiter de leur statut de monnaie de réserve dominante.

Le paradoxe de Triffin est donc un concept économique qui décrit la situation où la monnaie dominante utilisée comme réserve internationale, comme c’est le cas pour le dollar américain, peut causer des problèmes pour l’économie mondiale. Le dollar est actuellement la monnaie de réserve dominante, représentant environ 60 à 70% des réserves de change des pays du monde. Ce statut permet aux États-Unis de se financer facilement car il y a de nombreux acheteurs de dollars. Cependant, cela signifie également que les États-Unis peuvent continuer à emprunter et à dépenser plus qu’ils ne le devraient, ce qui peut causer des déséquilibres économiques à l’échelle mondiale. Les États-Unis ont donc été accusés de sur-exploiter leur statut de monnaie de réserve, ce qui est connu sous le nom de « privilège exorbitant du dollar » selon l’expression de Giscard d’Estaing. Il est important de noter que la France est concernée par cette situation car elle est membre de la zone euro qui est un acheteur important de dollars pour financer le déficit extérieur américain.

Dans le contexte que je décris, il est mentionné que les États-Unis ont profité de leur statut de monnaie de réserve dominante pour financer leur dette extérieure, mais cela peut causer des problèmes pour les pays qui détiennent ces réserves de dollars, comme l’Europe comme évoqué précédemment donc il est possible que cela ait des conséquences sur la stabilité et la sécurité financière de ces pays, mais il est important de noter que cela dépend des circonstances spécifiques et des politiques économiques mises en place par ces pays et les États-Unis.

Deviner se passe en Europe en ce qui concerne le paradoxe de Triffin dépend des perspectives économiques et des politiques monétaires mises en place par chaque pays. Cependant, il est possible de dire que l’Europe est concernée par les implications de ce paradoxe, car le dollar reste la monnaie de réserve dominante dans le monde jusqu’à présent, et que les pays de l’Union Européenne utilisent cette monnaie pour financer leur dette. Cela peut causer des problèmes si les Etats-Unis continuent à augmenter leur dette extérieure, car cela peut entraîner une instabilité économique en Europe. Les pays de l’Union Européenne doivent suivre de près les développements économiques aux Etats-Unis et de mettre en place des politiques économiques appropriées pour gérer les risques associés au paradoxe de Triffin.

Ce que la BCE commencé déjà.En pensant à une monnaie virtuelle européenne.

À noter que La Banque centrale européenne (BCE) n’a pas encore créé de monnaie virtuelle en euro officielle, mais elle étudie actuellement cette possibilité.

La BCE a publié un rapport en octobre 2020 qui présentait les résultats de son étude sur la monnaie numérique de banque centrale (MNBC), également connue sous le nom de monnaie virtuelle en euro. Selon le rapport, une MNBC pourrait offrir plusieurs avantages, tels que l’augmentation de l’efficacité des paiements, la réduction des coûts de transaction, la résilience du système de paiement et la protection de la vie privée des utilisateurs.

La MNBC serait une forme numérique d’euros émise et garantie par la BCE. Les utilisateurs pourraient stocker la MNBC dans des portefeuilles numériques, effectuer des paiements et des transferts de fonds de manière rapide et facile, sans avoir besoin d’une banque ou d’autres intermédiaires financiers.

Cependant, la mise en place d’une MNBC soulève également des questions concernant la sécurité, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, ainsi que les implications pour le système financier et la politique monétaire.

La BCE continuera d’étudier la possibilité de créer une MNBC en étroite collaboration avec les autorités nationales compétentes et les parties prenantes, et prendra une décision finale sur la question dans les années à venir.

   La dédollarisation de l’économie mondiale s’accélère. Est-ce la fin du monde de Bretton Woods ? Telle est la question à laquelle nous allons tenter de répondre.Le plan de Washington pour contrer la Russie en Ukraine était simple, détruire son économie. Les instruments également étaient simples, d’une part s’emparer des réserves que le gouvernement russe avait imprudemment placées dans des pays hostiles, et, d’autre part, empêcher la Russie de commercer en fermant l’accès au système de transfert Swift.Si ce plan a totalement échoué à faire s’écrouler l’économie russe, il a en revanche eu des conséquences sur les monnaies des pays qui l’ont soutenu, l’euro et le dollar, l’euro qui commençait à trouver sa place comme monnaie de réserve, est désormais vouée à une dévalorisation qui pourrait aboutir à sa disparition. Cela pourrait être, dans un premier temps considéré comme une victoire du dollar face à la monnaie européenne.Il serait cependant hâtif de la part de Washington de d’ores et déjà célébré son triomphe. Le dollar à son tour et malgré son ancienneté, est victime d’une crise de confiance mondiale. Ainsi, l’offensive économique de Washington a non seulement échoué, mais elle pourrait aboutir au contraire à la disparition du dollar comme devise mondiale incontournable.

 La diplomatie Américaine avait promis à la Russie des sanctions comme elle n’en avait jamais vu. Le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Antony Blinken avait été on ne peut plus clair en décembre 2021

“Nous sommes profondément préoccupés par des preuves que la Russie a fait des plans en vue de mener des actions agressives significatives contre l’Ukraine, incluant des efforts en vue de déstabiliser l’Ukraine de l’Intérieur ainsi que des opérations militaires de grande échelle. Nous avons clairement fait savoir au Kremlin que nous répondrons de manière résolue, notamment par une série de mesures économiques à fort impact.que nous nous sommes retenus d’utiliser dans le passé”

 Ainsi pendant les mois qui précédèrent le 21 février 2022 les dirigeants occidentaux se réunirent pour préparer ces sanctions inimaginables; Boris Johnson à la BBC avait annoncé ce qui frapperait la Russie le 20 février, la veille de la reconnaissance des républiques de Donetsk et de Lougansk. Ces propos sont repris par la tribune.

“Si la Russie attaque, les entreprises russes ne pourront plus commercer en dollars et en livres, ça frappera très, très fort”

Boris Johnson avait également déclaré que les sanctions britanniques rendraient impossibles l’utilisation par Moscou de la place financière britannique de son Côté le G 7A, souligné lui aussi qu’il prendrait des sanctions financières et économiques concertées sur un large éventail de cibles sectorielles et individuelles qui imposerait un court sévère et sans précédent dans l’économie russe.

Parmi les sanctions économiques qui sont prises dès le mois de mars contre la Russie se trouvent les cartes de paiement visa et Mastercard sur le territoire russe. Le blocage de ces cartes n’a eu que peu de conséquences car, à la suite des menaces de sanctions en 2014, la Russie s’est dotée de son propre système de paiement, la carte mire.

Il restait à Moscou à mettre en place un système de transfert interbancaire alternatif au Swift. En fait, les Russes, à l’instar de la Chine, disposaient d’un instrument déjà opérationnel. Le SPS comme la carte mire  Il a été fondé en 2014 suite aux sanctions occidentales.

La fin de l’Hégémonie du Dollar ?!

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