Le Moyen-Orient est une région située entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie qui relie la Méditerranée à l’océan Indien et qui a toujours été un lieu de contact et de convoitise en raison de ses riches ressources. Cette région a été impactée ces derniers temps par les conflits en Ukraine et par les changements observés en Chine. Je vise à expliquer les grands acteurs, leurs perceptions les uns des autres, leurs objectifs et les grandes tendances de la région dans les décennies à venir. 

La guerre en Ukraine a des effets sur le Moyen-Orient, notamment sur les prix des hydrocarbures et sur le fait que certains pays exportateurs de gaz et de pétrole profitent de la situation. La guerre en Ukraine a également contribué à augmenter les tensions entre l’Union européenne et la Russie et à provoquer un déplacement de l’attention de la région vers l’Ukraine.

L’Iran quant à lui est un pays qui est fragile de l’intérieur mais qui est fort de l’extérieur et qui joue un rôle important dans la sécurisation et la stabilisation de la région du Moyen-Orient. Cependant, il y a des tensions internes en Iran et il est en conflit avec Israël et en relation tendue avec l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis. L’Iran et l’Arabie Saoudite sont en rivalité pour le leadership dans la région du Golfe Persique et pour l’influence sur le monde arabo-musulman. L’Iran est également en tension avec les États-Unis depuis des décennies, en particulier depuis l’arrivée de Donald Trump aux États-Unis, qui a dénoncé l’accord nucléaire de 2015. Malgré cela, l’Iran et les États-Unis ont toujours évité un affrontement direct, mais il y a eu des tensions et des tensions militaires indirectes mais jusqu’à quand?  

La guerre clandestine entre l’Iran et Israël a lieu dans plusieurs régions, y compris en Syrie, en mer Rouge, en Méditerranée orientale, en mer d’Arabie et dans le golfe d’Oman. Israël a frappé régulièrement des objectifs iraniens en Syrie, en se prétextant de la menace que représentent les Gardiens de la révolution (l’armée idéologique du régime iranien) pour la sécurité d’Israël. Le principal point de tension entre l’Iran et Israël est le programme nucléaire iranien, qu’ Israël considère comme une menace pour sa propre sécurité. Tant que l’Iran ne renonce pas à son programme nucléaire, les tensions entre les deux pays resteront fortes en raison de son programme nucléaire et de sa présence en Syrie et au Liban. L’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis sont également en rivalité avec l’Iran pour le leadership régional et la sécurisation du détroit d’ormuz et de certaines îles. 

En plus de cela, le problème palestinien a créé une forte tension entre Israël et l’Iran depuis une dizaine d’années. Les deux pays sont donc en conflit larvé, avec des coûts cachés tels que des attentats et des assassinats ciblés. Israël a régulièrement frappé des cibles iraniennes en Syrie, mais affirme que cela vise uniquement la présence des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique du régime iranien, qui constitue une menace pour Israël. L’Iran et Israël sont également en guerre larvée dans le golfe d’Oman, en mer Rouge et en Méditerranée orientale. Le risque principal est que si l’Iran devient une puissance nucléaire, Israël pourrait décider d’éliminer le Hezbollah, une milice chiite pro-iranienne basée au sud du Liban, avant que l’Iran ne puisse protéger le Hezbollah avec son parapluie nucléaire. Les relations entre l’Iran et l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis sont également tendues, mais ces tensions sont en train de s’atténuer car chacun comprend qu’il doit coexister avec ses voisins à long terme. Les Émirats arabes unis et l’Iran discutent et négocient actuellement pour résoudre leurs différends.

J’imagine qu’il est difficile de prédire avec certitude si l’Iran risque une prochaine guerre. Cependant, les tensions géopolitiques dans la région, en particulier avec les États-Unis et Israël, ont augmenté ces dernières années.

En 2018, les États-Unis se sont retirés de l’accord nucléaire iranien et ont imposé des sanctions économiques sur l’Iran, ce qui a eu un impact significatif sur l’économie du pays. Depuis lors, l’Iran a commencé à enrichir de l’uranium au-delà des limites fixées par l’accord nucléaire.

De plus, il y a eu des incidents tels que des attaques de navires pétroliers dans le Golfe Persique, des frappes aériennes israéliennes contre des cibles iraniennes en Syrie, et des attaques de drones contre des installations pétrolières saoudiennes. Ces événements ont augmenté les tensions dans la région et ont accru le risque de conflit.

Cependant, il est important de noter que la guerre est souvent le résultat d’une accumulation de facteurs, il est plus que probable que cette guerre avec l’Iran aura lieu dans les 5 années à venir, mais pour éviter cela il est important que les parties concernées travaillent à résoudre leurs différends de manière pacifique pour éviter une escalade vers un conflit militaire.

La Turquie “la maline”, sous la présidence d’Erdoğan et en soutien des Frères musulmans, a une ambition de récupérer son influence dans la région en profitant de la faiblesse de l’Occident, notamment en Europe, et de la guerre en Ukraine. Cette Turquie, sous le leadership de son président Erdogan, cherche à étendre son influence en Irak, en Syrie et en Méditerranée orientale. Pour cela, elle cherche à créer une zone tampon au nord de ces pays pour y placer des Kurdes, des réfugiés syriens et des réfugiés turcs, ainsi que pour y déployer son armée, afin de garantir la sécurité de sa frontière sud. Elle souhaite également créer une zone tampon avec l’Iran, avec qui elle a des relations historiquement tendues. En outre, la Turquie soutient l’Azerbaïdjan dans sa guerre contre l’Arménie au Nagorny-Karabakh.

La Turquie a été à l’écart du jeu géopolitique pendant de nombreuses années, mais elle cherche maintenant à récupérer son influence en poussant ses pions en Libye, en Caucase, en Irak, en Syrie et en Méditerranée orientale. Le président Erdogan pourrait être tenté d’annexer la partie nord de Chypre et de contrôler la mer territoriale entre la Turquie et la Grèce pour accéder aux ressources énergétiques de la région, mais cela reste à mon avis improbable à l’heure actuelle. Cependant, la Turquie et la Grèce sont des rivaux historiques et la frontière entre les deux pays est en cause. La Turquie est également en conflit avec l’Union européenne et pourrait utiliser ses réseaux islamistes et ses réseaux de Frères musulmans pour menacer l’Union européenne.

Il faut prendre en considération  les conflits politiques et militaires en Turquie, en particulier en ce qui concerne ses relations avec l’Irak et la Syrie, et ses relations tendues avec la Grèce et Chypre. La Turquie cherche à établir une « bande de territoire tampon » au nord de ses frontières pour protéger sa frontière sud et pour se protéger de l’instabilité en Irak et en Syrie, et elle pourrait être tentée de se projeter plus loin dans ces régions pour contrôler le gaz naturel présent dans la mer Méditerranée.

En suite, la situation économique de la Turquie qui a connu une croissance économique solide ces dernières années, mais elle est confrontée à des défis tels que l’inflation élevée, le taux de chômage élevé et la dette extérieure croissante, et côté politique le pays est gouverné par un parti conservateur (AKP) depuis plus de 15 ans, et certains critiques affirment que le gouvernement actuel a limité la liberté d’expression et les droits de l’homme mais cela reste à prouver. Les tensions entre le gouvernement et l’armée, qui est traditionnellement considérée comme gardienne de la laïcité en Turquie, ont également augmenté ces dernières années, sans oublier que La Turquie est confrontée à des menaces terroristes de plusieurs groupes, notamment les milices kurdes et l’Etat islamique, qui ont mené des attaques à travers le pays.

Les relations de la Turquie avec ses voisins sont tendues, en particulier en ce qui concerne la question des réfugiés syriens, la question de la Méditerranée orientale et la question de l’émergence de l’Égypte comme un acteur régional clé.

La question kurde est l’un des problèmes les plus anciens et les plus complexes en Turquie. Les Kurdes, qui sont un groupe ethnique distinct, ont lutté pour l’autonomie et les droits culturels et politiques pendant des décennies. Le gouvernement turc a longtemps nié l’existence même des Kurdes en Turquie et a réprimé toute manifestation de leur culture ou de leur identité, par  peur de voir une certaine ingérence dans la politique intérieure de la part de quelques pays. Cependant, ces dernières années, le gouvernement turc a entamé des pourparlers de paix avec les mouvements kurdes, mais ces pourparlers ont échoué et les violences ont repris. Les violences ont également augmenté dans les régions kurdes du nord de l’Irak et de l’Iran, ce qui a entraîné un afflux de réfugiés kurdes en Turquie.

La situation économique de la Turquie est également un défi important. La Turquie a connu une croissance économique solide ces dernières années, mais elle est confrontée à des défis tels que l’inflation élevée, le taux de chômage élevé et la dette extérieure croissante. Les investisseurs étrangers sont devenus de plus en plus préoccupés par les politiques économiques du gouvernement et par les incertitudes politiques qui entourent l’économie turque.

La situation politique en Turquie est également complexe. Comme je l’ai signalé auparavant, le pays est gouverné par un parti conservateur (AKP) depuis plus de 15 ans, et certains critiques affirment que le gouvernement actuel a limité la liberté d’expression et les droits de l’homme. Les tensions entre le gouvernement et l’armée, qui est traditionnellement considérée comme gardienne de la laïcité en Turquie, ont également augmenté ces dernières années. Le gouvernement a également pris des mesures pour renforcer son contrôle sur les médias et la justice.

La situation sécuritaire est un autre défi important pour la Turquie. Le pays est confronté à des menaces terroristes de plusieurs groupes, notamment les milices kurdes et l’Etat islamique, qui ont mené des attaques à travers le pays. Les attaques terroristes ont entraîné des pertes en vies humaines et ont mis en péril la stabilité du pays.

Enfin, la situation régionale est également un défi pour la Turquie. Les relations de la Turquie avec ses voisins sont tendues, en particulier en ce qui concerne la question des réfugiés syriens, la question de la Méditerranée orientale et la question de l’émergence de l’Égypte comme un acteur régional clé. La Turquie a également des différends avec ses alliés de l’OTAN sur des questions comme la politique envers la Libye et la Syrie, et les alliances avec la Russie, ainsi que sur la question des droits de l’homme et de la démocratie. Les relations de la Turquie avec l’Union européenne ont également été tendues, en particulier en raison des préoccupations croissantes concernant la démocratie et les droits de l’homme en Turquie, ainsi que de la question des réfugiés. Ces différents ont un impact sur la politique étrangère et la sécurité de la Turquie.

 Je tiens à préciser que la Turquie a également des relations difficiles avec l’Iran et la Russie, car il joue à la fois le rôle d’Ali et politique et économique mais vont en même temps des armes à l’OTAN. En outre, la Turquie pourrait être tentée de débarquer sur certaines îles grecques et de revendiquer la partie nord de Chypre pour avoir accès à la mer Méditerranée. La Grèce, qui fait partie de l’OTAN, est protégée par l’organisation, mais Chypre est vulnérable et son contrôle pourrait permettre de contenir l’Iran, la Russie et la Turquie. Récemment, les États-Unis ont levé l’embargo sur les armes imposé au gouvernement chypriote par le Congrès américain.

En résumé, la Turquie va célébrer le centenaire de sa république l’année prochaine et il y aura des élections importantes en Turquie. Le président Erdogan pourrait être tenté de flatter le nationalisme turc pour détourner l’attention des problèmes économiques, politiques et sociaux du pays, comme en annexant de facto la partie nord de Chypre. Cette région est riche en gaz naturel et est très stratégique pour la sécurisation des approvisionnements énergétiques de la Chine dans la région du Moyen-Orient. La Grèce et la Turquie ont des revendications territoriales sur certaines îles de la mer Égée, et Chypre est une zone de vulnérabilité pour l’Union européenne car elle peut être utilisée pour contrôler l’accès de la Turquie, de la Syrie, du Liban et de l’Iran à la Méditerranée. Les États-Unis ont récemment levé l’embargo sur les armes pour aider Chypre à se défendre contre une éventuelle annexion par la Turquie, la Russie ou l’Iran. La région du Moyen-Orient est en train de devenir le principal réservoir de pétrole et de gaz pour la Chine, et il y a un enjeu géopolitique pour savoir si la péninsule arabique et le Moyen-Orient vont basculer vers le camp chinois.

En tant que pays géopolitiquement important situé à la jonction de l’Europe et de l’Asie, la Turquie a été impliquée dans plusieurs conflits régionaux et a été confrontée à de nombreuses tensions et défis sécuritaires ces dernières années.

La Turquie est impliquée dans plusieurs conflits régionaux, notamment en Syrie et en Irak, où elle mène des opérations militaires et soutient des groupes armés locaux. La Turquie a également été impliquée dans des tensions avec la Grèce et Chypre sur des questions territoriales et de ressources énergétiques en Méditerranée orientale.

Cela étant dit, il convient de noter que la Turquie est également un membre de l’OTAN, une alliance militaire défensive qui vise à protéger ses membres contre les menaces extérieures. La Turquie a également des relations diplomatiques et économiques étroites avec plusieurs pays de la région, notamment la Russie, l’Iran et l’Arabie Saoudite.

Le sahara occidental et le conflit entre les voisins de l’afrique du nord 

Le conflit au Sahara occidental est un conflit territorial qui oppose le Royaume du Maroc à l’Organisation pour la libération de la Sahraouie arabe (POLISARIO) depuis 1975. Le conflit a débuté lorsque le Maroc a revendiqué la région et a commencé à envoyer des colons pour s’y installer. Le POLISARIO encouragés par l’Algérie qui a été créée pour lutter pour l’indépendance de la région, a alors mené une guerre de guérilla contre les forces marocaines.

Depuis les années 1980, le conflit est principalement gelé, avec une zone tampon établie par l’ONU pour séparer les forces marocaines et les combattants du POLISARIO. Cependant, les deux parties continuent de revendiquer la région et aucune solution définitive n’a été trouvée.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles ce conflit est resté non résolu pendant si longtemps. Tout d’abord, le Maroc considère le Sahara occidental comme faisant partie intégrante de son territoire et ne veut pas en céder la souveraineté ce qui se comprend en vue de l’investissement engagé par le Maroc et le risque d’instabilité de la région si le polisario met la main sur une partie du Sahara. De plus, la région est riche en phosphates et probablement en gaz naturel, des  matériaux cruciaux pour l’industrie, et le Maroc ne veut pas perdre ces sources de revenus.

De l’autre côté, le POLISARIO et les Sahraouis gouvernés par des personnalités pro-algériennes veulent l’indépendance pour la région et le droit à l’autodétermination. Ils estiment que leur culture et leur histoire sont distinctes de celle du Maroc et qu’ils ont le droit à un État souverain avec un soutien de l’algérie qui à des intérêts géostratégique et financier car il suffit d’un accord avec le polisario pour mettre la main sur les richesses de l’océan atlantique d’une part et les richesses fossiles D’autre part, ce que le Maroc refuse car l’Algérie joue un rôle important dans le conflit au Sahara occidental en soutenant le POLISARIO et en offrant un refuge aux réfugiés Sahraouis. Depuis la création du POLISARIO en 1973, l’Algérie a fourni une aide financière et militaire au mouvement, ainsi qu’un lieu de résidence pour les réfugiés Sahraouis qui ont fui le conflit. L’Algérie a également soutenu le POLISARIO dans les négociations internationales concernant le conflit, en appelant à l’application du droit à l’autodétermination pour les Sahraouis.

Au cours des années 1980, l’Algérie a également joué un rôle clé dans la médiation du conflit, en organisant des pourparlers de paix entre le Maroc et le POLISARIO. Cependant, les pourparlers ont finalement échoué et le conflit est resté gelé.

En outre, l’Algérie est également membre de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et de l’Union africaine (UA) et elle soutient la résolution de ces organisations qui reconnaissent la République sahraouie démocratique (RASD) comme un État membre à part entière.

En somme, l’Algérie joue un rôle important dans le conflit au Sahara occidental en soutenant le POLISARIO et en offrant un refuge aux réfugiés Sahraouis, en appelant à l’application du droit à l’autodétermination pour les Sahraouis et en participant à la médiation du conflit. Elle est également un membre actif des organisations panafricaines qui soutiennent la cause Sahraouie.

La communauté internationale a tenté de résoudre le conflit de diverses manières, notamment en organisant des référendums d’autodétermination, mais aucune de ces initiatives n’a abouti à une solution définitive. Aujourd’hui, la situation est toujours en suspens, avec des pourparlers réguliers entre les parties, mais aucune avancée significative n’a été faite pour résoudre le conflit.

En conclusion, le conflit est alimenté par des revendications territoriales et économiques de chaque côté, ainsi que par des questions de souveraineté et d’autodétermination. Malgré les efforts de la communauté internationale pour résoudre le conflit, il reste non résolu à ce jour.

Donc Il est probable que l’Algérie a des intérêts dans le conflit au Sahara occidental, bien que cela ne soit pas explicitement confirmé. Certains des intérêts potentiels de l’Algérie dans ce conflit peuvent inclure la question des réfugiés car l’Algérie accueille des milliers de réfugiés Sahraouis dans des camps de réfugiés depuis des décennies, et il est probable qu’elle souhaite protéger leurs droits et leur sécurité. Sans oublier la question de la souveraineté: L’Algérie peut considérer que le conflit au Sahara occidental est un problème de souveraineté et de droit à l’autodétermination, et elle peut soutenir le POLISARIO et les Sahraouis dans leur lutte pour l’indépendance de la région.

 À mon sens, l’Algérie peut considérer que le maintien de la situation de conflit au Sahara occidental lui permet de conserver une certaine influence sur la région, et de limiter celle de son voisin marocain, et les questions économiques car  l’Algérie Pourrait avoir des intérêts économiques dans le conflit, notamment en ce qui concerne les richesses naturelles de la région telles que les phosphates, les gisements de pétrole et de gaz.

Il est possible de  prédire qu’un conflit armé éclate entre l’Algérie et le Maroc, mais il est peu probable à l’heure actuelle. Les deux pays ont des relations diplomatiques, bien que tendues, et les relations militaires sont généralement calmes. Les deux pays ont également des intérêts économiques et géopolitiques communs et ils sont conscients que la guerre aurait des conséquences néfastes pour leurs populations respectives. Cependant, il est important de noter que des tensions peuvent surgir à tout moment et que l’escalade d’un conflit armé ne peut jamais être totalement exclue. Il est donc important que les deux pays continuent à travailler ensemble pour régler les différends par le dialogue et la diplomatie.

L’Algérie et le Maroc ont tous les deux des armées relativement importantes et bien équipées. L’Algérie dispose d’une armée de terre, de l’air et de la marine, avec une force totale d’environ 500 000 hommes, 2 fois et demi plus que la France qui se limite actuellement à 250000 hommes et elle est considérée comme l’une des armées les plus importantes d’Afrique. Elle possède des armements modernes tels que des chars par exemple ( L’armée algérienne dispose de plus de 350 chars de bataille principaux, y compris des T-90S russes, des T-72M1, des T-62, des Type 59 et des Type 69 chinois.), des avions de combat, des hélicoptères, des systèmes de missiles et des systèmes d’artillerie.

Le Maroc possède également une armée de terre, de l’air et de la marine, avec une force totale d’environ 350 000 hommes. Il possède également des armements modernes, tels que des chars, des avions de combat, des hélicoptères, des systèmes de missiles et des systèmes d’artillerie. Cependant, le Maroc a de nouvelles compétences en matière d’armement écrit à savoir un satellite de renseignements que l’Algérie ne détient pas, en plus de l’aide géo-stratégique d’Israël.

Il est important de noter que les deux pays ont des relations commerciales et militaires avec d’autres pays, notamment les Etats-Unis, la France, la Russie et la Chine, qui les fournissent en armements et en équipements militaires.

Il est important de noter également que malgré cette puissance militaire relative, ni l’Algérie ni le Maroc n’ont récemment participé à des conflits armés et ces armées sont principalement utilisées pour des opérations de maintien de l’ordre intérieur et pour des opérations de défense territoriale.

La France a joué un rôle important dans le conflit au Sahara occidental, bien qu’elle ait évolué au fil des années. 

Historique : La France était la puissance coloniale responsable de la région avant l’indépendance de l’Algérie en 1962. Elle a maintenu des relations étroites avec le Maroc et l’Algérie après l’indépendance, et elle a continué à avoir une influence importante sur la région.

De médiation: La France a joué un rôle de médiation dans les négociations pour résoudre le conflit entre le Maroc et le POLISARIO dans les années 1980, mais ces pourparlers ont finalement échoué.

D’aide militaire : La France a fourni une aide militaire au Maroc pendant le conflit, notamment en fournissant des armes et en formant les forces marocaines. Cependant, cette aide a diminué au fil des ans, Cette aide n’existe plus à l’heure actuelle, car les relations entre le Maroc et la France ne s’améliorent pas.Mais ils ne vont pas s’améliorer aussitôt.  

Diplomatique: La France est un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies et elle a joué un rôle important dans les résolutions du Conseil relatives au conflit. Elle a également maintenu des relations diplomatiques étroites avec les deux parties.

Économique : La France a des intérêts économiques importants dans la région, notamment en matière d’investissement et d’exploitation des ressources naturelles. Cela peut influencer sa position sur le conflit.

En somme, la France a joué un rôle important dans le conflit au Sahara occidental, en raison de son histoire coloniale, de son influence diplomatique, de son aide militaire et de ses intérêts économiques dans la région. Cependant, son rôle a évolué au fil des ans et il est actuellement moins influent qu’auparavant.

Les Nations Unies jouent quant à elles un rôle important dans le conflit au Sahara occidental en tant qu’organisation internationale chargée de maintenir la paix et la sécurité internationales. Les Nations Unies ont été impliquées dans le conflit depuis sa crise initiale dans les années 1970 et ont adopté plusieurs résolutions pour résoudre le conflit. Les Nations Unies ont déployé une mission de maintien de la paix au Sahara occidental (MINURSO) en 1991 pour surveiller le cessez-le-feu entre le Maroc et le POLISARIO, et pour organiser un référendum sur l’autodétermination de la région. Cependant, le référendum n’a jamais eu lieu en raison de divergences sur les modalités et la liste des électeurs, Cette idée de référendum, actuellement refusée par le Maroc, sans oublier que les Nations Unies ont adopté plusieurs résolutions du Conseil de sécurité pour résoudre le conflit, appelant notamment à la tenue d’un référendum sur l’autodétermination de la région, et demandant le respect des droits de l’homme et la protection des civils dans la région. Ils ont également joué un rôle de médiation dans les négociations pour résoudre le conflit, en organisant des pourparlers et en facilitant les discussions entre les parties. Les Nations Unies ont nommé des rapporteurs spéciaux pour surveiller la situation des droits de l’homme dans la région, et pour faire des recommandations sur la manière de résoudre le conflit.

En somme, les Nations Unies jouent un rôle important dans le conflit au Sahara occidental en tant qu’organisation internationale chargée de maintenir la paix et la sécurité internationales. Les Nations Unies ont déployé une mission de maintien de la paix, adopté des résolutions pour résoudre le conflit, joué un rôle de médiation, et surveillé la situation des droits de l’homme dans la région.

L’Algérie a connu une vague de protestations en 2019 et 2020, qui ont été déclenchées par des revendications économiques et politiques, ainsi que par un rejet de la vieille garde au pouvoir. Ces protestations ont abouti à la chute du président Abdelaziz Bouteflika après 20 ans de règne. Depuis lors, un nouveau gouvernement a été mis en place, mais les revendications des protestataires pour un changement profond et la révolution démocratique n’ont pas été entièrement satisfaites.

Il est important de noter que les révolutions arabes qui ont éclaté en 2011 ont été déclenchées par des facteurs uniques et spécifiques à chaque pays. Les révolutions arabes ont été déclenchées par des facteurs uniques et spécifiques à chaque pays. Les conditions économiques, sociales et politiques de l’Algérie sont différentes de celles des autres pays qui ont connu des révolutions arabes. Il n’est donc pas possible de prédire avec certitude si l’Algérie risque un nouveau printemps arabe. Cependant, L’économie algérienne est actuellement en difficulté en raison de plusieurs facteurs tels que la baisse des prix des matières premières, les déficits budgétaires importants, la corruption, l’inefficacité économique et la mauvaise gestion des ressources naturelles.

Les revenus de l’Algérie dépendent fortement de l’exportation de pétrole et de gaz, qui représentent environ 95% des recettes d’exportation et 60% des recettes budgétaires. La baisse des prix des matières premières au cours de la dernière décennie a eu un impact négatif sur l’économie algérienne, entraînant des déficits budgétaires importants et une réduction des dépenses publiques.

L’Algérie est également confrontée à des défis économiques structurels tels que la corruption, l’inefficacité économique et la mauvaise gestion des ressources naturelles. Ces facteurs ont contribué à entraver le développement économique et à restreindre les opportunités pour les entreprises et les particuliers.

Enfin, le taux de chômage est élevé en Algérie, notamment chez les jeunes et les diplômés, et les services publics sont souvent inefficaces. La population algérienne est de plus en plus exaspérée par les difficultés économiques, et cela peut conduire à des tensions sociales et politiques.

En somme, l’économie algérienne est confrontée à des défis importants, notamment en raison de la baisse des prix des matières premières, des déficits budgétaires importants, de la corruption, de l’inefficacité économique et de la mauvaise gestion des ressources naturelles. Ces facteurs ont un impact négatif sur le développement économique de l’Algérie et sur la qualité de vie des citoyens. Les autorités algériennes ont pris des mesures pour réduire les déficits budgétaires et stimuler la croissance économique, mais il reste encore beaucoup de travail à faire pour relever ces défis.

Il est donc probable que l’Algérie risque un nouveau printemps arabe, car cela dépendra de nombreux facteurs, notamment les politiques du gouvernement, les conditions économiques, les aspirations de la population et les réactions de la société civile mais cela est fort probable si la tunusie connaît un deuxième printemps et cela risque fortement d’arriver dans les mois qui viennent.

MBS

Comment parler du moyen orient sans citer MBS qui jouera un rôle primordial dans les années à venir dans la région. 

En effet, Le prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed bin Salman (MBS), a pris des mesures importantes pour moderniser l’économie et la société saoudiennes, notamment en levant certaines restrictions sur les femmes et en lançant des réformes économiques ambitieuses. Cependant, il a également été impliqué dans plusieurs controverses, y compris la guerre au Yémen, l’arrestation de militants des droits de l’homme et la mort du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

Mais en ce qui concerne la paix au Moyen-Orient, il est important de noter que l’Arabie Saoudite joue un rôle important dans la région en raison de son statut de grande puissance régionale et de la richesse de ses ressources pétrolières. Le pays a également pris part à plusieurs initiatives de paix, notamment en soutenant les efforts de paix en Syrie et en cherchant à résoudre les tensions entre les Palestiniens et les Israéliens. 

Cependant, les positions de l’Arabie Saoudite sur les conflits régionaux ont souvent été controversées, en particulier en ce qui concerne la guerre au Yémen et la crise au Qatar. Le rôle de MBS dans la politique étrangère saoudienne a également été critiqué, en particulier en ce qui concerne l’utilisation de la force militaire.

Dans l’ensemble, le prince héritier d’Arabie Saoudite pourrait jouer un rôle important dans la promotion de la paix au Moyen-Orient. Cela dépendra en grande partie de la manière dont l’Arabie Saoudite décide d’utiliser son influence dans la région et de la manière dont elle s’engage avec d’autres acteurs régionaux et internationaux.

Le Royaume d’Arabie saoudite a lancé plusieurs projets de grande envergure ces dernières années, notamment NEOM et The Line, qui ont pour but de transformer l’économie saoudienne en développant des industries diversifiées, des infrastructures modernes et des zones économiques spéciales.

NEOM est un projet de ville futuriste qui devrait être construit dans le nord-ouest de l’Arabie Saoudite, sur la mer Rouge. La ville sera alimentée par des énergies renouvelables et dotée de technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle, les véhicules autonomes et la robotique. Le projet devrait coûter environ 500 milliards de dollars et créer des centaines de milliers d’emplois.

The Line, quant à lui, est un projet de ville linéaire sans voitures qui sera construite sur une distance de 170 kilomètres à travers le désert saoudien. La ville sera alimentée à 100 % par des énergies renouvelables, elle est conçue pour offrir un mode de vie durable, axé sur la communauté, la technologie et l’innovation. Le projet pourrait avoir un impact significatif sur l’environnement en Arabie Saoudite, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en stimulant la transition vers une économie verte, il est fort probable que “The line” soit une 8 éme merveille du monde prochainement.

Ces projets reflètent la volonté du Royaume d’Arabie saoudite de diversifier son économie et de préparer l’avenir en investissant dans des technologies de pointe et des industries émergentes. Ils sont également alignés sur les objectifs de développement durable des Nations Unies, notamment en ce qui concerne la lutte contre le changement climatique et la création d’emplois durables.

Il est important de noter que l’Arabie Saoudite est un pays qui adhère à la politique de non-ingérence dans les affaires des autres pays, ce qui signifie qu’elle ne soutient pas officiellement des acteurs étrangers dans des conflits armés. De plus, l’Arabie Saoudite est un membre de l’Organisation des Nations Unies et est soumise aux principes et aux normes du droit international, cependant, les  prochaines positions saoudiennes envers la Russie seront la raison directe et forte de la victoire de l’alliance arabo-russe face à tous les changements et événements à venir.

Au niveau intérne, le prince héritier Mohammed bin Salman (MBS) a lancé une campagne contre la corruption en Arabie saoudite en novembre 2017. Cette campagne a abouti à l’arrestation de nombreux princes, ministres et hommes d’affaires influents. Certains de ces individus ont été relâchés par la suite, tandis que d’autres ont été retenus en détention préventive.

Cette campagne a été présentée comme une initiative visant à lutter contre la corruption et à rétablir la transparence et la responsabilité dans le système gouvernemental saoudien. Elle a été largement soutenue par la population saoudienne, qui a été confrontée à des scandales de corruption et à des cas de mauvaise gestion des ressources publiques.

Cependant, la campagne a également suscité des critiques concernant les méthodes utilisées, notamment le manque de transparence du processus judiciaire et les allégations de violations des droits de l’homme. Certains ont également suggéré que la campagne visait en réalité à éliminer les rivaux politiques de MBS et à renforcer son contrôle sur le pouvoir.

Il est important de noter que la campagne contre la corruption en Arabie saoudite s’inscrit dans un contexte plus large de réformes économiques et sociales lancées par le gouvernement saoudien pour diversifier l’économie du pays et moderniser sa société, elle aura probablement des effets prochainement sur la lutte contre la corruption.

Au moyen orient, comme souvent la situation géopolitique est instable et complexe, mais des pays connaîtront probablement une avancé stratégique, l’egypte par exemple grâce au président AL-SISSI, qui sera probablement réélu pour la 3ème fois, se verra jouer un rôle stratégique dans la stabilité de la région surtout avec la turquie et la syrie,  qui pourrait retrouver sa position au niveau international d’après guerre, Ce rapprochement conduira à l’ouverture des relations vers une étape nouvelle et importante dans les relations égypto-turques.

Vers une troisième guerre mondiale?

Le monde actuel n’est pas comparable à la guerre froide, c’est plutôt une période de conflits géopolitique et sanitaire, une nouvelle forme de guerre mondiale, Avec des nouvelles armes Médiatique, conventionnelles et non-conventionnelles. Ce monde ne sera plus jamais comme avant,  Je mets donc en garde contre la théorie de l’éternel retour. Bien que les États-Unis et d’autres puissances occidentales aient été incapables de conquérir le Vietnam ou l’Afghanistan, ou de reconquérir l’URSS ou la Crimée, cela ne signifie pas nécessairement le retour de la guerre froide ou le début d’une troisième guerre mondiale à l’heure actuelle,  mais l’échec des guerres de conquête et le réveil des sociétés qui s’y opposent sont deux signes encourageants pour l’avenir, les sanctions occidentales contre la Russie ont créé un problème systémique pour les sociétés occidentales et ont permis à la Russie de compter sur les tiers parties qui n’ont pas pleinement adopté ces sanctions, comme l’Arabie Saoudite, Israël et la Chine,  la guerre en Ukraine a été principalement motivée par une tentative réactionnaire de la Russie de réintroduire les éléments de sa stratégie de conquête du XIXe siècle et qu’elle a échoué en raison de la résistance sociale de la société ukrainienne, Mais je pense que les choses seront différentes comme je l’expliquerai plus tard dans ce livre…

Le conflit en Ukraine et les sanctions occidentales ont eu un impact négatif sur la société russe et ukrainienne et ont menacé l’économie mondiale, en particulier celle des pays africains et européens. Le conflit a également entraîné une exclusion culturelle, médiatique et sportive de la Russie. Il s’agit d’une guerre réactionnaire de la part de la Russie, mais aussi de la fin des guerres de conquête et du réveil des sociétés qui agissent plus rapidement que le politique. Cette guerre est la première à avoir un impact sur l’ensemble de la société et non seulement sur les armées, ce qui risque de provoquer une crise économique mondiale et une récession.

Les relations internationales sont passées d’un mariage formel et institutionnalisé à une « union libre », avec des transactions et des ententes fluctuantes entre différents pays. Je donne l’exemple de transactions entre la Russie et la Turquie, l’Arabie Saoudite et la Russie, et Israël et l’Iran, qui ne sont pas des alliances classiques et ne sont pas des engagements à long terme. Cette fluidité est en train de révéler quelque chose de différent dans les relations internationales, Je peux même prédire des relations À venir À la base encore plus conflictuelles mais qui se rapprocheront, des relations  de “je t’aime moi non plus”, comme les relations entre la Syrie et l’Arabie saoudite..La Turquie, et l’Arabie saoudite.

La perception de l’Occident par le reste du monde peut influencer les relations internationales. L’Occident est perçu comme étant « blanc », « chrétien » et ayant une histoire d’hégémonie, ce qui peut créer de la méfiance et du ressentiment mais réste  « prisonnier » d’un modèle d’alliance institutionnalisée qui limite sa capacité à participer à la « fluidité » des relations internationales et qui peut être perçu comme étant fermé sur lui-même, cette perception de l’Occident peut être utilisée par d’autres acteurs internationaux, comme la Russie, pour présenter leur propre position comme une contrebalance à l’hégémonie occidentale.

L’influence de l’histoire et de la culture françaises sur la politique étrangère de la France suggère que cette dernière est centrée sur les guerres qu’elle a remportées et sur l’idée de « verticalité » et de messianisme, elle se considère également comme une « puissance mondiale », symbolisée par sa possession de sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU et à l’Union européenne, 

Cette perception de la France comme une puissance mondiale est en grande partie fictive et qu’elle a un impact négatif sur ses relations avec d’autres pays.

La politique internationale de la France est influencée par son passé impérial et par sa place au sein de l’Union européenne. La France a du mal à établir des partenariats avec les pays émergents et n’a pas réussi à développer une politique en direction de la Chine, de l’Inde ou du Brésil. L’Allemagne est le seul pays de l’Union européenne qui essaie de réinventer sa politique internationale. La Russie semble essayer de créer un bloc “anti-oxydantal” en se servant des relations internationales libres, tandis que l’Ukraine semble vouloir pousser les Occidentaux à s’impliquer davantage dans une troisième guerre mondiale.

La possibilité d’une troisième guerre mondiale dépend de comment l’OTAN et l’interdépendance mondiale pourraient agir pour empêcher cela. L’OTAN n’a pas réussi à dissuader Poutine de se lancer dans la guerre en Ukraine, mais la troisième guerre mondiale serait beaucoup plus meurtrière que les deux premières, en particulier en raison de l’hypothèque nucléaire. Il est devenu pratiquement inévitable la survenue d’un accident nucléaire. Contrairement à la guerre froide, il n’y a pas d’idéologie commune et il y a des jeux de division à l’intérieur de l’OTAN. Enfin, l’interdépendance mondiale signifie que si l’un touche à l’autre, cela affecte tout le système et peut devenir insupportable pour tous. Je  parierai que la troisième guerre mondiale n’aura pas lieu si nous allons vers une escalade et vice versa.

Il faut mettre en avant l’importance de la dissuasion pour empêcher la guerre, la guerre classique n’est plus possible, ni économique, ni utilitaire ni efficace, mais elle peut être remplacée par d’autres formes de conflits tels que des guerres de basse intensité ou des guerres de communication ou des guerres bactériologiques ou cyberguerre et probablement même indirectement nucléaire comme un accident provoqué par exemple. Il ne faut pas oublier que la prolifération des armes conventionnelles est une préoccupation majeure dans le monde contemporain, car elle est à l’origine de nombreux conflits armés et de violations des droits humains. Il est primordial d’explorer les principales caractéristiques des armes conventionnelles, leur impact sur les populations civiles et les mesures qui peuvent être prises pour réduire leur prolifération.

Tout d’abord, il est important de définir ce que sont les armes conventionnelles qui sont des armes classiques telles que les armes légères, les missiles, les bombes, les torpilles, les mines et les obus, qui ne sont pas équipés d’armes de destruction massive telles que les armes nucléaires, chimiques et biologiques. Les armes conventionnelles sont utilisées dans la plupart des conflits armés, qu’ils soient internes ou internationaux.

Le principal impact des armes conventionnelles est sur les populations civiles, qui sont souvent prises au piège dans les zones de conflit. Les armes conventionnelles peuvent causer des dommages collatéraux importants, tels que la destruction de bâtiments et d’infrastructures, qui peuvent entraîner des pertes en vies humaines et des déplacements massifs de populations. Les mines terrestres sont un exemple d’arme conventionnelle qui peut avoir un impact durable sur les populations civiles, car elles continuent de causer des pertes en vies humaines longtemps après la fin du conflit.

La prolifération des armes conventionnelles est également une préoccupation majeure, car elle peut conduire à une escalade des conflits armés et à une augmentation des pertes en vies humaines. La vente d’armes conventionnelles à des groupes non étatiques et à des pays en conflit peut également renforcer leur capacité de nuisance et leur pouvoir sur les populations civiles, ce qui se fait actuellement en Ukraine.

Pour réduire la prolifération des armes conventionnelles, il est important que les gouvernements collaborent au niveau international pour mettre en place des réglementations et des normes claires pour la vente et le transfert d’armes. Le traité sur le commerce des armes, adopté en 2013, est un exemple de réglementation internationale visant à réglementer la vente d’armes à l’échelle mondiale. Les initiatives pour détruire les stocks d’armes et pour promouvoir la non-prolifération des armes, notamment les mines terrestres, sont également importantes pour réduire l’impact des armes conventionnelles sur les populations civiles.

Donc, la prolifération des armes conventionnelles est un enjeu majeur dans le monde contemporain. Les armes conventionnelles ont un impact significatif sur les populations civiles, entraînant des pertes en vies humaines et des déplacements massifs de populations. La prolifération des armes conventionnelles doit être réglementée à l’échelle mondiale pour réduire leur impact sur les populations civiles.

évoquer les armes conventionnelles nécessitent aussi de parler des armes non conventionnelles également appelées armes de destruction massive, qui sont des armes qui ont des effets destructeurs très étendus et potentiellement catastrophiques. Elles se différencient des armes conventionnelles, qui ont des effets plus limités et dont l’utilisation est généralement réglementée par le droit international humanitaire.

Les armes non conventionnelles peuvent être classées en trois catégories principales : les armes nucléaires, les armes biologiques et les armes chimiques.

Les armes nucléaires sont les plus destructrices et les plus controversées. Elles utilisent l’énergie libérée par la fission ou la fusion de noyaux atomiques pour produire une explosion extrêmement puissante. L’utilisation de ces armes est réglementée par le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, qui vise à prévenir la prolifération de ces armes et à promouvoir leur désarmement.

Les armes biologiques utilisent des agents biologiques tels que des virus, des bactéries ou des toxines pour causer des maladies ou la mort chez les êtres vivants. Elles peuvent être dispersées sous forme de particules aériennes ou d’eau contaminée, et leur propagation peut être difficile à contrôler. L’utilisation de ces armes est interdite par la Convention sur les armes biologiques et à toxines.

Les armes chimiques utilisent des produits chimiques toxiques tels que des gaz ou des liquides pour causer des dommages physiques ou psychologiques aux personnes ou aux animaux. Elles peuvent être dispersées sous forme de gaz, de vapeurs, de liquides ou de particules. L’utilisation de ces armes est interdite par la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction.

L’utilisation de ces armes non conventionnelles est généralement considérée comme inhumaine et immorale, et leur utilisation est strictement réglementée par le droit international humanitaire. Les États sont tenus de respecter ces accords internationaux pour préserver la sécurité et le bien-être des populations civiles, et les violations de ces accords peuvent entraîner des sanctions internationales.

Comment puis-je aborder la guerre non conventionnelle, sans parler de la guerre médiatique? La guerre médiatique est une forme de guerre non conventionnelle qui se caractérise par l’utilisation de médias et de technologies de l’information pour influencer l’opinion publique, propager des idées et des messages, et déstabiliser les adversaires. Cette stratégie consiste à utiliser les médias pour manipuler l’opinion publique et les décideurs politiques, à travers la diffusion de messages de propagande, la désinformation, la diffusion de rumeurs, la manipulation de l’information, et la création d’une image négative de l’adversaire.

La guerre médiatique peut être menée de différentes manières, allant de la manipulation de l’information et de la désinformation à grande échelle, jusqu’à la création de fausses nouvelles, en passant par l’utilisation de réseaux sociaux et d’Internet pour propager des messages et créer des communautés d’opinions. Les techniques utilisées dans la guerre médiatique peuvent également inclure la diffusion de messages et d’images choquantes, la création de campagnes de diffamation et de calomnie, et l’utilisation de la publicité pour influencer l’opinion publique.

La guerre médiatique est devenue une stratégie de plus en plus courante dans les conflits modernes, car elle peut avoir un impact significatif sur les perceptions publiques, les décisions politiques et les opinions internationales. En effet, les médias modernes jouent un rôle crucial dans la diffusion de l’information à travers le monde, et leur manipulation peut avoir des conséquences importantes sur le déroulement des conflits.

La guerre médiatique peut également être utilisée comme une forme de guerre préventive, visant à influencer l’opinion publique avant même le début d’un conflit armé. Elle peut également être utilisée pour diffuser des messages de dissuasion, en faisant croire à l’ennemi qu’une attaque est imminente ou que la riposte serait disproportionnée.

En conclusion, la guerre médiatique est une stratégie de plus en plus courante dans les conflits modernes, car elle peut avoir un impact significatif sur les perceptions publiques, les décisions politiques et les opinions internationales. Elle peut être utilisée de différentes manières et peut avoir des conséquences importantes sur le déroulement des conflits. Les grandes puissances militaires ?Sont au courant de ce genre de manipulations médiatiques, certaines puissances n’hésitent pas à utiliser cela pour influencer  l’opinion publique.

Cependant, il existe des spéculations et des rumeurs selon lesquelles l’OTAN aurait développé de nouvelles armes secrètes, dont certaines pourraient être considérées comme contraires aux lois de la guerre.

L’une de ces armes est le système d’arme à énergie dirigée » (Directed Energy Weapon System, DEW). Cette arme utilise un faisceau d’énergie pour endommager ou détruire une cible. Il est certain que l’OTAN a développé une version plus avancée de cette arme, capable de causer des dommages massifs à distance.

Une autre arme  est la « bombe à neutrons », une arme nucléaire conçue pour libérer une grande quantité de rayonnement neutronique, qui peut tuer les êtres vivants tout en laissant les bâtiments et les infrastructures relativement intacts. Bien que cette arme soit controversée en raison de son potentiel de destruction massive, il est possible que l’OTAN ait développé une version plus petite et plus portable, qui pourrait être utilisée sur le champ de bataille.

Enfin, il y a des spéculations selon lesquelles l’OTAN aurait développé des armes cybernétiques pour perturber ou désactiver les systèmes informatiques et de communication ennemis. Ces armes pourraient inclure des virus informatiques sophistiqués, des logiciels malveillants et des attaques de déni de service.

Il est important de noter que ces armes sont largement considérées comme étant contraires aux lois de la guerre, qui interdisent l’utilisation d’armes qui causent des souffrances inutiles ou des dommages excessifs. De plus, l’utilisation de telles armes pourrait déclencher une course aux armements entre les nations, ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la sécurité mondiale, ce qui hélas, se produit actuellement après l’intervention russe en Ukraine .

En parlant de Russie, elle a une longue histoire en matière de développement d’armes avancées et elle continue à investir dans de nouvelles technologies militaires. Les informations sur les avancées technologiques de la Russie dans le domaine de la défense sont généralement gardées confidentielles et ne sont pas accessibles au grand public.

Il est important de noter que le développement d’armes avancées et de nouvelles technologies militaires est une tendance mondiale, et que de nombreux pays investissent des ressources considérables dans ce domaine. Il est donc probable que la Russie ne soit pas la seule à développer des armes secrètes.

Il est vrai par exemple que les armes laser sont une technologie militaire avancée en développement dans de nombreux pays, y compris en Russie. Les armes laser ont des avantages uniques par rapport aux armes traditionnelles, notamment leur précision, leur capacité à tirer à grande vitesse et leur potentiel de destruction.

Cependant, il convient de noter que les détails spécifiques de l’utilisation des armes laser et de leur efficacité sur le champ de bataille sont généralement classifiés et ne sont pas accessibles au public.

En fin de compte, il est important de reconnaître que le développement de nouvelles technologies militaires est une tendance mondiale, et il est probable que de nombreux pays, y compris la Russie, investissent dans des technologies similaires pour améliorer leur capacité de défense et leur puissance militaire.

La géopolitique  au Moyen-Orient

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