Il ne faut pas simplement être collapsologue ou survivaliste ou complotiste pour imaginer le pire, car comme disait jacques Attali “ Celui qui ce se prépare pas au  pire et sûr de le vivre” et il à bien raison sur ce point. 

Partons des données que nous avons, le président de la Tchétchénie, dans la Fédération de Russie, a tenu des propos violents appelant à l’utilisation d’armes nucléaires de faible puissance en Ukraine. Il a également suggéré la mise en place de mesures drastiques, comme la déclaration de la loi martiale dans les zones frontières. Selon une société de renseignement israélienne, il y a une présence irrégulière de bombardiers russes, comme les Tu-160 et Pu-95, sur la base aérienne de d’Olenya , qui accueille du matériel nucléaire. Ces avions pourraient être utilisés pour larguer des ogives nucléaires. La base d’Olenya est un point important pour la défense ou l’offensive russe, qui a été repérée pour la première fois dans les années 50. La situation a changé et les Russes ont renforcé cette base pour montrer leur détermination en cas de conflit qui pourrait se développer sur de nombreux fronts, tels que l’Ukraine, la mer Noire, la mer d’Azov, le nord de l’Europe, Kaliningrad et le détroit de Béring et la Pologne distribue des comprimés de potassium à sa population, principalement à travers les casernes de pompiers. Cela est lié à la géographie et à l’histoire de la Pologne, car la région a été soumise à de nombreuses conquêtes par l’Empire russe au fil des siècles. Poutine cite des héros russes qui ont joué un rôle important dans ces conquêtes lors de ses discours. La Pologne est également très impliquée dans l’aide à l’Ukraine, tant en termes d’aide aux réfugiés que d’aide militaire, et ils ont discuté des conditions dans lesquelles ils pourraient fournir des armes soviétiques à l’Ukraine en échange d’armes américaines. Les pays de l’Europe de l’Est, comme la Pologne et les pays baltes, sont extrêmement inquiets de cette situation, mais ils restent fermes dans leur opposition au pouvoir russe.

Le but de la Russie semble être de montrer aux pays de l’OTAN, de l’Union Européenne et à chaque pays individuellement, la capacité de la Russie à utiliser ces armes de manière stratégique. Il est également fait mention que la France a également des armes nucléaires, mais dans une logique différente.

Il y a un processus où tout le monde est inquiet à propos de la possibilité d’une guerre à haute intensité et de longue durée, en particulier lorsque la puissance nucléaire attaquante est en train de reculer dans des conditions difficiles. La menace d’utilisation des armes nucléaires est un moyen de préparer la paix. Il est important de rappeler que Vladimir Poutine a présenté en 2018 son arsenal nucléaire moderne avec des nouveautés offensives telles que le système domicile sarmat capable d’attaquer des cibles par le Pôle Nord et le Pôle Sud, avec des caractéristiques telles que la capacité à voler à basse altitude et à contourner les systèmes de défense antimissiles existants et futurs. Il est également mentionné que des drones sous-marins peuvent être dotés d’armes conventionnelles et nucléaires pour détruire des cibles variées.

Le discours de Poutine et de ses proches est marqué par un fort nationalisme et une fierté de la résurrection de la Russie après une période de déclin. Le langage utilisé est souvent religieux et la population a également adopté une idéologie nationaliste slave. Il y a également une radicalisation qui est accompagnée d’un effort de modernisation et de réarmement considérable.

En ce qui concerne la psyché de la direction actuelle de la Russie, il semble qu’il y ait une désinhibition dans l’utilisation de l’arme nucléaire. Selon certains rapports, ils considèrent l’utilisation d’une bombe de faible puissance comme faisant partie de leur doctrine et comme une arme conventionnelle plutôt qu’une arme nucléaire stratégique. Ils ont également une logique d’escalade pour la désescalade qui peut être difficile à comprendre pour d’autres pays qui prônent plutôt la désescalade et l’évitement de la guerre. Il est important de noter que l’utilisation de ces armes serait destinée à résoudre un problème majeur sur le terrain, mais il est préoccupant car cela pourrait entraîner une guerre de chars en Europe centrale.

Enfin nous y voilà, cette fameuse guerre de chars, qui va débuter dès 2023, Il existe une utilisation massive des technologies qui ont changé la dimension de la guerre. Ces technologies permettent de mener des opérations de combat plus flexibles et plus efficaces, tout en réduisant les pertes parmi les troupes.

Je peux mentionner également que la référence à  des villes nucléaires, comme Hiroshima, montre que la guerre a atteint un nouveau niveau de destructivité. Vous faites également référence à des déclarations de l’ambassadeur de la Russie, qui affirme que la guerre ne peut pas être gagnée et ne doit pas être menée. Cela montre que les voies de la diplomatie peuvent être efficaces pour résoudre les conflits.

L’analyse des risques joue un rôle central en économie et en présence de nombreux risques sociaux et environnementaux dans une économie mondialisée. Cependant, il est mentionné qu’il y a un risque qui est souvent ignoré, celui de la guerre nucléaire. La doctrine militaire française, qui repose sur la dissuasion nucléaire, considère que la France est à l’abri de tout conflit nucléaire. Cependant, cette doctrine est erronée car elle suppose que la guerre nucléaire ne se produira jamais, mais ce raisonnement est dangereux car il pourrait ne pas se produire et donc cette guerre peut vraiment avoir lieu car depuis la fin de la guerre froide, plusieurs pays ont acquis des armes nucléaires, ou ont cherché à le faire, comme la Corée du Nord, l’Iran et le Pakistan. Plus il y a de pays avec des armes nucléaires, plus il y a de chances que celles-ci soient utilisées, sans oublier que Les tensions géopolitiques entre les pays, qu’elles soient causées par des conflits territoriaux, des idéologies divergentes ou des rivalités économiques, peuvent entraîner des escalades et des actes d’agression, y compris l’utilisation d’armes nucléaires.

Malgré les nombreuses mesures de sécurité et les protocoles de contrôle, il existe toujours un risque d’erreur humaine, qu’il s’agisse d’un accident de transport ou d’une mauvaise interprétation des données, ou même une cyberattaques puisque les systèmes de contrôle des armes nucléaires peuvent être piratés, ce qui pourrait entraîner une mauvaise utilisation des armes.

Or, les accidents nucléaires, comme celui de Fukushima, ont montré à quel point les centrales nucléaires peuvent être dangereuses. Si un accident impliquait une arme nucléaire, les conséquences seraient catastrophiques.Tous ces facteurs, ainsi que d’autres, augmentent le risque de guerre nucléaire. C’est pourquoi il est essentiel que les pays continuent de travailler ensemble pour réduire les tensions et établir des mesures de sécurité solides pour prévenir l’utilisation accidentelle ou intentionnelle des armes nucléaires.

Cependant, il est vrai que les tensions entre la Russie et certains pays occidentaux ont augmenté ces dernières années, ce qui a conduit à des inquiétudes quant à la possibilité d’une guerre nucléaire. Une escalade des tensions entre l’OTAN et la Russie car les relations entre l’OTAN et la Russie se sont tendues ces dernières années en raison de conflits territoriaux, d’accusations de piratage informatique et d’autres différends. Si ces tensions continuent de s’aggraver, il y a un risque que cela puisse conduire à une escalade militaire qui pourrait éventuellement inclure l’utilisation d’armes nucléaires, sans oublier la possibilité d’une attaque surprise. 

Si la Russie perçoit une menace imminente de la part d’un autre pays, elle pourrait être tentée de lancer une attaque surprise avec des armes nucléaires pour préempter une attaque contre elle. Cela pourrait être déclenché par une erreur de calcul, une fausse alarme ou une interprétation erronée des intentions d’un autre pays. Il y a des zones de conflit potentielles, comme en Ukraine, en Géorgie ou en Asie centrale où une escalade pourrait conduire à une crise régionale. Si une telle crise implique l’utilisation d’armes nucléaires, cela pourrait dégénérer en une guerre nucléaire.

Ces scénarios ne sont pas inévitables et peuvent être évités si les pays travaillent ensemble pour réduire les tensions et éviter les malentendus. La diplomatie, le dialogue et la coopération internationale sont essentiels pour éviter une guerre nucléaire.

Une frappe nucléaire de plus en plus probable ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

X