Après la COVID-19 la menace continue…

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé une nouvelle initiative pour améliorer la préparation aux pandémies en avril 2023. Cette initiative, appelée PRET (Préparation et Résilience face aux Menaces Émergentes), vise à fournir des orientations sur la planification intégrée de la riposte à n’importe quel agent pathogène respiratoire comme la grippe ou les coronavirus COVID-19.

L’OMS continuera d’élaborer et de diffuser des orientations sur des maladies spécifiques selon les besoins, en avril 2023, pour aider les pays à mieux se préparer aux futures pandémies. Cette initiative fournit des orientations sur la planification intégrée de la riposte à n’importe quel agent pathogène respiratoire comme la grippe ou les coronavirus. Elle intègre les derniers outils et méthodes d’apprentissage partagé et d’action collective mis en place lors de la pandémie de COVID-19 et d’autres urgences de santé publique récentes.

L’OMS utilisera une stratégie reposant sur les modes de transmission afin de guider les pays dans la planification en cas de pandémie, étant donné que nombre de capacités et de moyens d’action sont communs à plusieurs groupes d’agents pathogènes. Cette initiative répond à la demande d’orientation et de soutien techniques visant à promouvoir et à renforcer la préparation et la riposte intégrées, comme énoncé dans les résolutions de l’Assemblée mondiale de la Santé.

« UNE FOIS QUE VOUS ÊTES AU MILIEU D’UNE PANDÉMIE GRAVE, VOS OPTIONS SONT TRÈS LIMITÉES. LE PLUS GRAND BIEN PEUT ARRIVER AVEC LA PLANIFICATION PRÉALABLE. »

Cependant, la Croix-Rouge a averti que le monde reste « dangereusement impréparé » à la prochaine pandémie et que les futures crises sanitaires risquent de se produire en même temps que des catastrophes naturelles liées au changement climatique. La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) estime que de solides systèmes de prévention et de préparation font toujours « gravement défaut » malgré les faiblesses qu’ont mises en lumière trois ans de pandémie de Covid-19.

L’université Johns Hopkins a fourni des informations sur la pandémie de Covid-19, y compris des données sur les cas confirmés, les décès et les vaccinations, le nombre des personnes vaccinés est exponentiel dans le monde. Ces chiffres sont à prendre avec précaution, car les chiffres et les données peuvent varier en fonction des sources et des mises à jour. C’est pourquoi il est important de toujours vérifier les sources d’information et de se tenir informé des dernières données disponibles.

 

Qu’avons-nous appris de la pandémie de la COVID-19 ?

La pandémie de la COVID-19 a été un événement sans précédent qui a eu des répercussions dans toutes les sphères de notre vie. Plusieurs leçons ont été tirées de cette crise sanitaire. Par exemple, l’importance de la recherche fondamentale a été mise en évidence, car elle a permis le développement rapide de vaccins contre le SRAS-CoV-2

La crise a également montré l’importance de la communication claire et transparente de la part des gouvernements et de la mise en avant d’un message scientifique plutôt que politique.

De plus, l’entraide entre les pays est essentielle pour faire face à une pandémie mondiale.

Enfin, l’isolement social a eu des conséquences graves sur la santé mentale et physique des personnes âgées en établissement et les adolescents.

Existe-t-il d’autres solutions contre une future pandémie ?

Oui, il existe plusieurs mesures et solutions qui peuvent contribuer à prévenir et à gérer les futures pandémies, en premier lieu la surveillance et détection précoce : Renforcer les systèmes de surveillance de la santé publique pour détecter rapidement les épidémies émergentes et les menaces potentielles.

Ce renforcement passe aussi par des capacités de santé publique comme investir dans les infrastructures de santé, les ressources humaines et les systèmes de santé pour être mieux préparés à faire face aux crises sanitaires.

Développer les formations d’hygiène au grand public et promouvoir la recherche scientifique pour mieux comprendre les agents pathogènes, pas compter sur les vaccins, mais plutôt des traitements et des diagnostics efficaces.

Il faut également des collaborations internationales et renforcer la coopération et la coordination entre les pays, les organisations internationales et les partenaires pour partager les informations, les ressources et les meilleures pratiques, et cela passe par la cotisation obligatoire de tous les pays pour financer l’OMS et ne pas passer par des fondations privées.

Sensibilisation du public : Éduquer le public sur les mesures d’hygiène, la distanciation sociale, la vaccination et d’autres pratiques préventives pour réduire la propagation des maladies.

Or cela nécessite un renforcement des systèmes de santé et améliorer l’accès aux soins de santé, renforcer les infrastructures médicales et garantir la disponibilité des ressources médicales essentielles en cas de crise sanitaire.

Sans oublier la surveillance génomique, par exemple, le fait de renforcer la surveillance génomique des agents pathogènes afin de détecter les variantes émergentes et de mieux comprendre leur transmission et leur impact sur la santé publique.

Nous pouvons également augmenter le stockage stratégique de médicaments et d’équipements médicaux dans le but de constituer des réserves stratégiques de médicaments essentiels, de dispositifs médicaux et d’équipements de protection individuelle pour faire face rapidement à une nouvelle pandémie.

Développer des plateformes de communication en temps réel qui permettent aux scientifiques, aux experts en santé publique et aux décideurs politiques de partager rapidement des informations critiques et de coordonner leurs actions et Élaborer et mettre en œuvre des plans d’urgence complets pour faire face aux pandémies, y compris des stratégies de déploiement rapide de ressources, de mobilisation des professionnels de la santé et de communication efficace avec le public.

Ces mesures combinées peuvent aider à renforcer la préparation, la réponse et la résilience face aux pandémies potentielles à l’avenir. Il est important de mettre en œuvre une approche globale et coordonnée, impliquant à la fois les gouvernements, les organisations internationales, les professionnels de la santé et le grand public.

Sans oublier qu’il est crucial de reconnaître qu’il existe d’un risque potentiel de guerre bactériologique, où des agents pathogènes pourraient être utilisés délibérément comme armes. Les avancées technologiques et l’accès à des connaissances scientifiques et médicales pourraient potentiellement être détournés pour développer et déployer des armes biologiques.

Bien que la communauté internationale ait mis en place des réglementations et des traités visant à interdire l’utilisation de telles armes, il reste des préoccupations quant à la conformité totale de tous les acteurs et à la capacité de détecter et d’empêcher les activités clandestines.

La surveillance et le renforcement des mécanismes de contrôle des armes biologiques, la coopération internationale dans le partage d’informations sur les menaces potentielles, et la recherche continue sur les moyens de détecter et de contrer les agents pathogènes sont tous des éléments importants pour réduire les risques de guerre bactériologique. Cela nécessite une vigilance constante et une coordination entre les gouvernements, les organismes de santé publique et les experts en sécurité.

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