Vers une troisième guerre mondiale?

Le monde actuel n’est pas comparable à la guerre froide, c’est plutôt une période de conflits géopolitique et sanitaire, une nouvelle forme de guerre mondiale, Avec des nouvelles armes Médiatique, conventionnelles et non-conventionnelles. Ce monde ne sera plus jamais comme avant,  Je mets donc en garde contre la théorie de l’éternel retour.

Bien que les États-Unis et d’autres puissances occidentales aient été incapables de conquérir le Vietnam ou l’Afghanistan, ou de reconquérir l’URSS ou la Crimée, cela ne signifie pas nécessairement le retour de la guerre froide ou le début d’une troisième guerre mondiale à l’heure actuelle, mais l’échec des guerres de conquête et le réveil des sociétés qui s’y opposent sont deux signes pour l’avenir. Les sanctions occidentales contre la Russie ont créé un problème systémique pour les sociétés occidentales et ont permis à la Russie de compter sur les tiers parties qui n’ont pas pleinement adopté ces sanctions, comme l’Arabie Saoudite, Israël et la Chine.

La guerre en Ukraine a été principalement motivée par une tentative réactionnaire de la Russie de réintroduire les éléments de sa stratégie de conquête du XIXe siècle et qu’elle a échoué en raison de la résistance sociale de la société ukrainienne, Mais je pense que les choses seront différentes comme je l’expliquerai plus tard dans ce livre…

Le conflit en Ukraine et les sanctions occidentales ont eu un impact négatif sur la société russe et ukrainienne et ont menacé l’économie mondiale, en particulier celle des pays africains et européens. Le conflit a également entraîné une exclusion culturelle, médiatique et sportive de la Russie. Il s’agit d’une guerre réactionnaire de la part de la Russie, mais aussi de la fin des guerres de conquête et du réveil des sociétés qui agissent plus rapidement que le politique.

Cette guerre est la première à avoir un impact sur l’ensemble de la société et non seulement sur les armées, ce qui risque de provoquer une crise économique mondiale et une récession.

Les relations internationales sont passées d’un mariage formel et institutionnalisé à une “union libre”, avec des transactions et

des ententes fluctuantes entre différents pays. Je donne l’exemple de transactions entre la Russie et la Turquie, l’Arabie Saoudite et la Russie, et Israël et l’Iran, qui ne sont pas des alliances classiques et ne sont pas des engagements à long terme.

Cette fluidité est en train de révéler quelque chose de différent dans les relations internationales, Je peux même prédire des relations à venir encore plus conflictuelles mais qui se rapprocheront, des relations de “je t’aime moi non plus”, comme les relations entre la Syrie et l’Arabie saoudite..La Turquie, l’Arabie saoudite et l’Iran.

La perception de l’Occident par le reste du monde peut influencer les relations internationales. L’Occident est perçu comme étant “blanc”, “chrétien” et ayant une histoire d’hégémonie, ce qui peut créer de la méfiance et du ressentiment mais reste  “prisonnier” d’un modèle d’alliance institutionnalisée qui limite sa capacité à participer à la “fluidité” des relations internationales et qui peut être perçu comme étant fermé sur lui-même, cette perception de

l’Occident peut être utilisée géopolitiquement par d’autres acteurs internationaux, comme la Russie, pour présenter leur propre position comme une contrebalance à l’hégémonie occidentale.

L’influence de l’histoire et de la culture françaises sur la politique étrangère de la France suggère que cette dernière est centrée sur les guerres qu’elle a remportées et sur l’idée de “verticalité” et de messianisme, elle se considère également comme une “puissance mondiale”, symbolisée par sa possession de sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU et à l’Union européenne, 

Or, cette perception de la France comme une puissance mondiale est en grande partie fictive elle a un impact négatif sur ses relations avec d’autres pays.

La politique internationale de la France est influencée par son passé impérial et par sa place au sein de l’Union européenne. La France a du mal à établir des partenariats avec les pays émergents et n’a pas réussi à développer une politique en direction de la Chine, de l’Inde ou du Brésil. L’Allemagne est le seul pays de l’Union européenne qui essaie de réinventer sa politique internationale.

La Russie semble essayer de créer un bloc “anti-oxydantal” en se servant des relations internationales libres, tandis que l’Ukraine semble vouloir pousser les Occidentaux à s’impliquer davantage dans une troisième guerre mondiale.

La possibilité d’une troisième guerre mondiale dépend de comment l’OTAN et l’interdépendance mondiale pourraient agir pour empêcher cela.

Ces éléments poussent à croire que L’OTAN n’a pas réussi à dissuader Poutine de se lancer dans la guerre en Ukraine, mais la troisième guerre mondiale serait beaucoup plus meurtrière que les deux premières, en particulier en raison de l’hypothèque nucléaire. Il est devenu pratiquement inévitable la survenue d’un accident nucléaire. Contrairement à la guerre froide, il n’y a pas d’idéologie commune et il y a des jeux de division à l’intérieur de l’OTAN.

Enfin, l’interdépendance mondiale signifie que si l’un touche à l’autre, cela affecte tout le système et peut devenir insupportable pour tous.

Il faut mettre en avant l’importance de la dissuasion pour empêcher la guerre, la guerre classique n’est plus possible, ni économique, ni utilitaire ni efficace, mais elle peut être remplacée par d’autres formes de conflits, tels que des guerres de basse intensité ou des guerres de communication ou des guerres bactériologiques ou cyberguerre et probablement même indirectement nucléaire comme un accident provoqué par exemple.

Il ne faut pas oublier que la prolifération des armes conventionnelles est une préoccupation majeure dans le monde contemporain, car elle est à l’origine de nombreux conflits armés et de violations des droits humains. Il est primordial d’explorer les principales caractéristiques des armes conventionnelles, leur impact sur les populations civiles et les mesures qui peuvent être prises pour réduire leur prolifération.

Tout d’abord, il est important de définir ce que sont les armes conventionnelles qui sont des armes classiques telles que les armes légères, les missiles, les bombes, les torpilles, les mines et les obus, qui ne sont pas équipés d’armes de destruction massive telles que les armes nucléaires, chimiques et biologiques. Les armes conventionnelles sont utilisées dans la plupart des conflits armés, qu’ils soient internes ou internationaux.

Le principal impact des armes conventionnelles est sur les populations civiles, qui sont souvent prises au piège dans les zones de conflit.

Ces armes conventionnelles peuvent causer des dommages collatéraux importants, tels que la destruction de bâtiments et d’infrastructures, qui peuvent entraîner des pertes en vies humaines et des déplacements massifs de populations. Les mines terrestres sont un exemple d’arme conventionnelle qui peut avoir un impact durable sur les populations civiles, car elles continuent de causer des pertes en vies humaines longtemps après la fin du conflit.

La prolifération des armes conventionnelles est également une préoccupation majeure, car elle peut conduire à une escalade des conflits armés et à une augmentation des pertes en vies humaines. La vente d’armes conventionnelles à des groupes non étatiques et à des pays en conflit peut également renforcer leur capacité de nuisance et leur pouvoir sur les populations civiles, ce qui se fait actuellement en Ukraine.

Pour réduire la prolifération des armes conventionnelles, il est important que les gouvernements collaborent au niveau international pour mettre en place des réglementations et des normes claires pour la vente et le transfert d’armes. Le traité sur le commerce des armes, adopté en 2013, est un exemple de réglementation internationale visant à réglementer la vente d’armes à l’échelle mondiale. Les initiatives pour détruire les stocks d’armes et pour promouvoir la non-prolifération des armes, notamment les mines terrestres, sont également importantes pour réduire l’impact des armes conventionnelles sur les populations civiles.

Donc, la prolifération des armes conventionnelles est un enjeu majeur dans le monde contemporain. Les armes conventionnelles ont un impact significatif sur les populations civiles, entraînant des pertes en vies humaines et des déplacements massifs de populations. La prolifération des armes conventionnelles doit être réglementée à l’échelle mondiale pour réduire leur impact sur les populations civiles.

Évoquer les armes conventionnelles nécessitent aussi de

parler des armes non conventionnelles également appelées armes de destruction massive, qui sont des armes qui ont des effets destructeurs très étendus et potentiellement catastrophiques. Elles se différencient des armes conventionnelles, qui ont des effets plus limités et dont l’utilisation est généralement réglementée par le droit international humanitaire.

  1. Les armes non conventionnelles peuvent être classées en trois catégories principales :

  2. les armes nucléaires, les armes biologiques et les armes chimiques.

  3. Les armes nucléaires sont les plus destructrices et les plus controversées. Elles utilisent l’énergie libérée par la fission ou la fusion de noyaux atomiques pour produire une explosion extrêmement puissante.

L’utilisation de ces armes est réglementée par le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, qui vise à prévenir la prolifération de ces armes et à promouvoir leur désarmement.

Les armes biologiques utilisent des agents biologiques tels que des virus, des bactéries ou des toxines pour causer des maladies ou la mort chez les êtres vivants. Elles peuvent être dispersées sous forme de particules aériennes ou d’eau contaminée, et leur propagation peut être difficile à contrôler. L’utilisation de ces armes est interdite par la Convention sur les armes biologiques et à toxines.

Les armes chimiques utilisent des produits chimiques toxiques tels que des gaz ou des liquides pour causer des dommages physiques ou psychologiques aux personnes ou aux animaux. Elles peuvent être dispersées sous forme de gaz, de vapeurs, de liquides ou de particules. L’utilisation de ces armes est interdite par la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction.

L’utilisation de ces armes non conventionnelles est généralement considérée comme inhumaine et immorale, et leur utilisation est strictement réglementée par le droit international humanitaire. Les États sont tenus de respecter ces accords internationaux pour préserver la sécurité et le bien-être des populations civiles, et les violations de ces accords peuvent entraîner des sanctions internationales.

Comment puis-je aborder la guerre non conventionnelle, sans parler de la guerre médiatique? La guerre médiatique est une forme de guerre non conventionnelle qui se caractérise par l’utilisation de médias et de technologies de l’information pour influencer l’opinion publique, propager des idées et des messages, et déstabiliser les adversaires. Cette stratégie consiste à utiliser les médias pour manipuler l’opinion publique et les décideurs politiques, à travers la diffusion de messages de propagande, la désinformation, la diffusion de rumeurs, la manipulation de l’information, et la création d’une image négative de l’adversaire.

La guerre médiatique peut être menée de différentes manières, allant de la manipulation de l’information et de la désinformation à grande échelle, jusqu’à la création de fausses nouvelles, en passant par l’utilisation de réseaux sociaux et d’Internet pour propager des messages et créer des communautés d’opinions. Les techniques utilisées dans la guerre médiatique peuvent également inclure la diffusion de messages et d’images choquantes, la création de campagnes de

diffamation et de calomnie, et l’utilisation de la publicité pour influencer l’opinion publique.

La guerre médiatique est devenue une stratégie de plus en plus courante dans les conflits modernes, car elle peut avoir un impact significatif sur les perceptions publiques, les décisions politiques et les opinions internationales. En effet, les médias modernes jouent un rôle crucial dans la diffusion de l’information à travers le monde, et leur manipulation peut avoir des conséquences importantes sur le déroulement des conflits.

Cette guerre médiatique peut également être utilisée comme une forme de guerre préventive, visant à influencer l’opinion publique avant même le début d’un conflit armé. Elle peut également être utilisée pour diffuser des messages de dissuasion, en faisant croire à l’ennemi qu’une attaque est imminente ou que la riposte serait disproportionnée.

En conclusion, la guerre médiatique est une stratégie de plus en

plus courante dans les conflits modernes, car elle peut avoir un impact significatif sur les perceptions publiques, les décisions politiques et les opinions internationales. Elle peut être utilisée de différentes manières et peut avoir des conséquences importantes sur le déroulement des conflits. Les grandes puissances militaires sont au courant de ce genre de manipulations médiatiques, certaines puissances n’hésitent pas à utiliser cela pour influencer  l’opinion publique.

Cependant, il existe des spéculations et des rumeurs selon lesquelles l’OTAN aurait développé de nouvelles armes secrètes, dont certaines pourraient être considérées comme contraires aux lois de la guerre.

L’une de ces armes est le système d’arme à énergie dirigée” (Directed Energy Weapon System, DEW). Cette arme utilise un faisceau d’énergie pour endommager ou détruire une cible. Il est certain que l’OTAN a développé une version plus avancée de cette arme, capable de causer des dommages massifs à distance.

Une autre arme  est la “bombe à neutrons”, une arme nucléaire conçue pour libérer une grande quantité de rayonnement

neutronique, qui peut tuer les êtres vivants tout en laissant les bâtiments et les infrastructures relativement intacts. Bien que cette arme soit controversée en raison de son potentiel de destruction massive, il est possible que l’OTAN ait développé une version plus petite et plus portable, qui pourrait être utilisée sur le champ de bataille.

Enfin, il y a des spéculations selon lesquelles l’OTAN aurait développé des armes cybernétiques pour perturber ou désactiver les systèmes informatiques et de communication ennemis. Ces armes pourraient inclure des virus informatiques sophistiqués, des logiciels malveillants et des attaques de déni de service.

Il est important de noter que ces armes sont largement considérées comme étant contraires aux lois de la guerre, qui interdisent l’utilisation d’armes qui causent des souffrances inutiles ou des dommages excessifs. De plus, l’utilisation de telles armes pourrait déclencher une course aux armements entre les nations, ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la sécurité mondiale, ce qui hélas, se produit actuellement après l’intervention russe en Ukraine .

En parlant de Russie, elle a une longue histoire en matière de développement d’armes avancées et elle continue à investir dans de nouvelles technologies militaires. Les informations sur les avancées technologiques de la Russie dans le domaine de la défense sont généralement gardées confidentielles et ne sont pas accessibles au grand public.

Il est important de noter que le développement d’armes avancées et de nouvelles technologies militaires est une tendance mondiale, et que de nombreux pays investissent des ressources considérables dans ce domaine. Il est donc probable que la Russie ne soit pas la seule à développer des armes secrètes.

Il est vrai par exemple que les armes laser sont une technologie militaire avancée en développement dans de nombreux pays, y compris en Russie. Les armes laser ont des avantages uniques par rapport aux armes traditionnelles, notamment leur précision, leur capacité à tirer à grande vitesse et leur potentiel de destruction.

Cependant, il convient de noter que les détails spécifiques de l’utilisation des armes laser et de leur efficacité sur le champ de bataille sont généralement classifiés et ne sont pas accessibles au public.

En fin de compte, il est important de reconnaître que le développement de nouvelles technologies militaires est une tendance mondiale, et il est probable que de nombreux pays, y compris la Russie, investissent dans des technologies similaires pour améliorer leur capacité de défense et leur puissance militaire.

Il est fort probable que l’utilisation de ces armes pourrait déclencher une guerre qui pourra s’étendre jusqu’en Europe à savoir la Pologne par exemple..

Source Livre “Le monde après 2023” de Marc ELY

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